Sépultures individuelles du cimetière de Malakoff

Légende :

Dans le cimetière de Malakoff (92), quatre tombes (3 tombes alignées + 1 au verso) font l'objet d'une signalisation particulière : Gabriel Crié, Eugène Vaugeois, Jean Monneron et Gaston Guittet, tués le 21 août 1944 lors des combats pour la libération de Malakoff.

Genre : Image

Type : Sépultures avec plaques commémoratives

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France

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Contexte historique

Le 20 août au matin, à Montrouge, les FFI contrôlent les papiers d’identité. Un peu plus tard, vers 9h00, les Allemands essaient de reprendre la mairie et attaquent à coups de canon. D’autre part de la place des Etats-Unis ils essaient, mais en vain, d’abattre à coups de canon le drapeau tricolore qui était hissé en haut de l’annexe. Il en résulte des dégâts pour le beffroi. De son côté la mairie est sérieusement endommagée. Malgré leur armement insuffisant, les FFI restent partout maîtres de la situation. Jean Monneron, 38 ans, et Eugène Vaugeois, 42 ans, ouvriers de la Compagnie des compteurs domiciliés à Malakoff, sont arrêtés : ils ont tiré sur une patrouille allemande ; ils sont immédiatement fusillés devant le 110 de l’avenue Henri-Verdier à Montrouge.

Le 21 août 1944, Clos Montholon, à Vanves, deux voitures FFI croisent un convoi de camions allemands. C'est la fusillade. Elle fait cinq morts du côté des Allemands, quatre du côté des FFI. De nombreux civils sont blessés. Les soldats ont tiré sur les gens qui regardaient à leurs fenêtres, racontera un témoin. Les premières ambulances arrivent ; une infirmière donne quelques soins sur place. Les gardiens de la paix Guittet et Mergault, accompagnés du FFI Gabriel Crié, qui patrouillaient dans les rues de Vanves, stoppent leur véhicule et prennent en charge un blessé, Emile Beauchamp, pour le conduire chez un médecin. Ils n'y arriveront pas. Un groupe de SS qui, dans leur automitrailleuse, couvrent la retraite des soldats du convoi, ouvrent le feu. La camionnette vient s'écraser contre un arbre. Guittet et Crié sont achevés à coups de mitraillettes.


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