"L'arsenal de l'aéronautique à ses morts de la guerre 1939-1945"

Légende :

Plaque apposée à l'intérieur du cimetière de Châtillon (92)

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2014

Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Châtillon

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Contexte historique

L'Arsenal de l'aéronautique est un établissement public industriel français aujourd'hui disparu. Entre la création du ministère de l’Air le 14 septembre 1928 et la décision prise le 1er avril 1933 de créer une Armée de l’Air indépendante, quelques hommes politiques français et quelques militaires concernés prirent conscience du retard pris par l’industrie aéronautique française dans de nombreux domaines face à des pays comme la Grande-Bretagne, l’Italie et même l’Allemagne, dont on commençait à découvrir les nouvelles productions. Rapporteur du premier budget de l’Air, voté le 2 juillet 1934, le député socialiste Pierre Renaudel proposa la création d’un établissement d’État, doté de moyens industriels, pour étudier de nouvelles techniques et développer du matériel moderne destiné à l’Armée française. Placé sous la tutelle de la Direction technique et industrielle (DTI) du ministère de l’Air et disposant d’un bureau d’études, de machines outils, d’ateliers de fabrication et de moyens d’essais, l’Arsenal du matériel aérien fut constitué fin 1934. Son bureau d’études fut confié à l’ingénieur général de l’air Michel Vernisse. La loi du 11 août 1936 portant nationalisation de l’industrie aéronautique française permettra à l’Arsenal de l’aéronautique de s’installer dans des hangars récemment construits par Louis Breguet à Villacoublay. L’arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936 et la nationalisation de l’industrie aéronautique modifia légèrement les missions de l’établissement de Villacoublay, rebaptisé Arsenal de l’aéronautique à la suite d'un décret du 6 mai 1936. Forcé de quitter Villacoublay par l'Occupant, une partie de l'Arsenal de l'aéronautique se replia sur l’usine de Châtillon-sous-Bagneux, qui fut placée sous le contrôle de Focke-Wulf en septembre 1942.


Wikipedia, 13 janvier 2015