Contexte historique

Lucien Francia, 21 ans, demeurant 10 rue Saint-Louis à Pontoise travaille à l’imprimerie Desableaux. Membre du groupe des jeunes résistants de Pontoise, il est chargé de la fabrication de faux Ausweiss.  Le lendemain de la vague d'arrestations qui frappe le groupe de résistants, Lucien Francia se livre de lui-même au commissariat pour éviter des ennuis à son entourage. Il est condamné à six mois de prison par le tribunal de la feldkommandantur de Saint-Cloud. Malgré cette condamnation, il est déporté avec Eric e Martimprey, le 4 novembre 1942 au départ de la gare de l’Est à destination du camp d’Hinzert (Allemagne). Il semblerait que Francia et deux de ses camarades, Soutumier et Thueux, aient été jugés une seconde fois en Allemagne le 15 juin 1944 par le tribunal de Dresde. Francia, condamné à une peine de réclusion, est transféré à la prison de Brieg pour y purger sa peine. Francia y décéde le 10 octobre 1944.

Il est à noter que le dossier individuel de Lucien Francia conservé au DAVCC de Caen contient une attestation datée d’avril 1952 de J. Baudron, chef de l’Armée Volontaire, qui mentionne à son actif une « activité résistante pour le compte de l’Armée Volontaire ».

Plaque en hommage aux pionniers de la Résistance de Pontoise