Nom de rue donné en hommage au résistant Désiré Foucher, Conflans-Ste-Honorine

Légende :

Nom de rue donné en hommage au résistant Désiré Foucher, membre de l'OCM, rue Désiré-Foucher, Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines (78700)

Genre : Image

Type : Nom de rue

Producteur : Jacques Defer

Source : © Collection Jacques Defer Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : 2015

Lieu : France - Ile-de-France - Yvelines - Conflans-Sainte-Honorine

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Contexte historique

Désiré Foucher est né le 13 mars 1906 à Neuilly-sur-Seine. Il est marchand de journaux à Conflans, marié à Suzanne. Il est le père d'un enfant de 5 ans. Il habite la commune avec sa famille, au 35 rue Maurice-Berteaux.

Désiré Foucher entre dans la Résistance des 1940, dans le mouvement OCM (Organisation Civile et Militaire). Avec le gendarme Marcel Manceau, il est à l'origine de la création d'un petit groupe de résistants dont les membres sont issus de Conflans-Sainte-Honorine et de Maurecourt. Le petit groupe avait également comme activité la propagande et il éditait un petit journal clandestin. Il profitait de la diffusion chez certains de ses clients habituels pour glisser à l'intérieur de leur journal, dans leurs boites aux lettres, le titre Défense de la France. Il faut savoir que c'est chez les marchands de journaux, comme Désiré Foucher, que les gens achetaient les papiers pour établir de fausses cartes d'identité. Le commissariat ou la mairie y apposaient les tampons officiels. Le commissaire René Caillou, résistant conflanais, les mairies de Conflans et de Maurecourt, et notamment Mme Jacqueline Drapier, ont participé également à la fabrication de ces indispensables faux- papiers.                     

Selon le témoignage de Mme Zavadil, Désiré Fouché rentre ensuite dans le réseau Manipule et livre à ce titre des renseignements précieux à Londres à l'Intelligence Service sur les mouvements de troupes et de marchandises sur la Seine.

Désiré Fouché est traqué par la police et a dû se cacher à Saint-Cyr-l'Ecole, tout en intégrant un groupe de résistant de l'OCM.

Il décède le 25 juillet 1944, vers 20 heures, victime d’un bombardement aérien allié à Saint-Cyr-l'Ecole.

Il a été inhumé à Conflans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France». Il avait le grade de caporal-chef, homologation FFI. 


Jacques Defer

D'après Yannick Amossé et Jean Présent, La Résistance à Conflans-Sainte-Honorine, Montreuil, Le temps des Cerises, 2013.