Maison des combattants Marcel Paul, Gentilly (Val-de-Marne)

Légende :

Plaque apposée au 17 rue Raymond Lefèvre à Gentilly

Genre : Image

Type : Plaque

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2015

Lieu : France - Ile-de-France - Val-de-Marne - Gentilly

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Contexte historique

En 1939, Marcel Paul est mobilisé dans l'infanterie, car la marine refuse son incorporation. Après la signature du pacte germano-soviétique, il est exclu, ainsi que les autres communistes, de la direction de la Fédération de l'éclairage (Clément Delsol le remplace à la tête de la fédération dite « légale »). Fait prisonnier, il s'évade deux fois. Il rejoint la Bretagne, où il occupe avec Auguste Havez la fonction de responsable inter-régional. Il s'occupe alors de ramasser des armes et des explosifs pour constituer des dépôts, puis, sur ordre de la direction du parti, revient à Paris en novembre 1940 tout en suivant les actions dans l'ouest jusqu'en janvier 1941. Très actif dans le milieu de l'éclairage et des services publics, il s'investit dans la mise sur pied de comités populaires dans la région parisienne. Investi également dans l'Organisation spéciale (OS), il apprend, à partir de juillet 1941, le maniement des explosifs avec France Bloch-Sérazin et organise en août 1941, un attentat manqué contre un train officiel allemand3. Dénoncé, il est arrêté en novembre 1941. Détenu au commissariat, puis à l'hôpital de Saint-Denis où il tente de se suicider, il est ensuite transféré à la prison de la Santé. Jugé en février 1943 par la section spéciale, il est condamné à quatre ans de prison. À l'été 1943, il est transféré, avec d'autres détenus, à la centrale de Fontevrault. Livré en février 1944 aux Allemands, Marcel Paul tente une nouvelle fois de s'évader. Il est déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz, où un matricule lui est tatoué. Le 14 mai, il est transféré à Buchenwald avec les hommes de son convoi. Dans le camp, il devient l'un des chefs de la Résistance clandestine, au sein du « comité des intérêts français ». Il devient l'un des cinq membres du bureau et peut décider de l'affectation des détenus aux postes de travail. Il sauve ainsi de nombreux déportés français, dont Marcel Dassault. Rapatrié en priorité avec des personnalités, il reste peu de temps à Paris et repart pour Buchenwald pour s'occuper du retour des autres déportés. De retour à Paris, Marcel Paul entre au Comité central du PCF, élu lors du Xe congrès de juin 1945. Il reprend ses activités syndicales et est nommé membre de l’Assemblée consultative, où il intervient le 3 août en faveur de la nationalisation du gaz et de l'électricité. 


Notice wikipedia consultée le 16/12/2015