Contexte historique

Né le 4 février 1914 à Saint-Martin-le-Beau (Indre-et-Loir), Georges Frideloux exerce la profession de cantonnier à la SNCF à Montrichard (Loir-et-Cher). Il rejoint les FFI en juillet 1944. Il fournit à ses supérieurs de nombreux renseignements sur les mouvements ferroviaires à Montrichard où les Allemands avaient constitué un dépôt de 90 trains de munitions dans des troglodytes et 650.000 litres d’essence en forêt.

En août 1944, il intègre la 10e compagnie FFI, secteur Nord du Loir-et-Cher, et plus précisemment le corps-franc de l'Air Valin de la Vaissière [Henry de la Vaissière dit Valin, sous-lieutenant dans l'armée de l'Air, rejoint l'ORA en 1942. Après une tentative malheureuse dans la Nièvre, il se retire en Sologne ou très rapidement il occupe une place importante dans la Résistance régionale. Grâce à ses qualités humaines, il s'impose sans difficulté au CDL. il réalise l'unité des différents mouvements de la Résistance du département du Loir-et-Cher, son autorité étant reconnue de tous, il devient le chef départemental des FFI.]

Le 20 août 1944, Frideloux est nommé chef de groupe avec le grade de sergent. Le 2 septembre 1944, une patrouille allemande venue faire sauter le pont sur le Cher (celui ayant été miné auparavant) est signalée. Immédiatement les FFI envoient un groupe sur place. C'est au cours de cet affrontement que Georges Frideloux est mortellement atteint aux abords du pont.