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Plaque à la mémoire des pendus de Sos (Lot-et-Garonne)

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Jacqueline Marvier

Source : © Collection Jacqueline Marvier Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Sos

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Contexte historique

Le 15 juillet 1944, quatre résistants néracais, Alix Olivier, Walter Capot, Denis Labrouille et Pierre Giachello, rallient en voiture le PC de leur bataillon, à Massé, près de Gueyze. Mais en entrant dans le village de Sos, ils tombent sur des troupes allemandes qui, par leurs tirs, ont tôt fait de stopper le véhicule. D. Labrouille est tué, les trois autres sont blessés. Conduits à une petite place, A. Olivier, aidé du curé du village, est contraint, sous la menace, de pendre ses deux camarades au balcon d'une quincaillerie : " Giachello était agonisant ou même mort. Il ne bougeait plus, ayant perdu son sang. Je crois donc n'avoir pendu qu’un cadavre... Quand vint le tour de Capot, nous essayâmes de le sauver en le laissant se placer lui-même la corde autour de sa tête, sous le menton, sans cravater le cou. Mais les Allemands qui tenaient les cordes sur le balcon s'en aperçurent. Ils tirèrent sur la corde et Capot tomba de deux mètres sur le sol cimenté.... Sa tête était littéralement écrasée " (Témoignage Alix Olivier).

Les Allemands attachent alors une troisième corde et y pendent un réfugié, domicilié à Sainte-Maure-de-Peyriac, Henri Boutleux, qui avait croisé leur chemin. Chargeant le prêtre de veiller sur les pendus, l'occupant repart enfin, emmenant avec lui Alix Olivier pour les guider jusqu'au PC du bataillon néracais.


François Frimaudeau, "Les pendaisons de Sos" in CD-ROM La Résistance en Lot-et-Garonne, 2011