Voir le verso

Stèle de Prayssas (Lot-et-Garonne)

Légende :

Stèle en forme d’obélisque située à 1,6 Km de Prayssas élevée pour commémorer le combat de Prayssas

Genre : Image

Type : Stèle

Producteur : Jacqueline Marvier

Source : © Collection Jacqueline Marvier Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2015

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Prayssas

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Au début du mois d'août 1944, conformément au plan d'action établi par la Résistance, le bataillon Jasmin (commandant Barret, commandant Huser) réalise des coups de mains contre les troupes allemandes qui se déplaçent vers le nord par les voies ferrées et routières de la vallée de la Garonne.
Ces groupes de combat partent de bases situées à Prayssas et dans ses environs. L'une des réactions allemandes consiste à envoyer, en direction de Prayssas, une compagnie de grenadiers renforcée d'une section de mitrailleuses et de deux sections de mortiers, le 14 août 1944. La veille, ce groupement a effectué une reconnaissance et l'une des patrouilles a accroché un groupe du bataillon Jasmin à hauteur du hameau de Cornier.
A l'aube du 14, le hameau est occupé par l'ennemi qui réalise cette manœuvre avant d'attaquer Prayssas, le PC du maquis. Dès lors, le bataillon Jasmin (2e compagnie, lieutenant Rigouste) développe une contre-attaque qui parvient, dans un premier temps, à stopper la progression des grenadiers. Dans un deuxième temps, avec les renforts du groupe Codur (GF 13) du capitaine Richard venu de la vallée du Lot et d'un détachement voisin de FTPF, la 1e compagnie du groupe Prosper commandée par le capitaine Fischer, une manœuvre d'encerclement de l'ennemi est réalisée.
Après plusieurs assauts à la grenade et près de quatre heures de combat, les Allemands se replient du hameau partiellement incendié, emmenant morts et blessés et abandonnant des armes et du matériel. Les maquisards ont trois tués, Jacques Girard, Gilbert Lungo (un malgache du groupe Prosper) et Robert Desrues, deux blessés graves (dont le sergent Bessler du GF13) et onze blessés légers. Après deux incursions de véhicules rapides ennemis repoussés dans la région de Fregimont, les 16 et 17 août, la zone contrôlée par le bataillon Jasmin est définitivement libérée.
Une stèle en forme d’obélisque, à 1,6 Km de Prayssas, a été élevée pour commémorer ce combat.


François Frimaudeau, "Le combat de Prayssas ("Cornier") du 14 août 1944" in CD-ROM La Résistance en Lot-et-Garonne, 2011