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Contexte historique

Louis Coccolo est né le 29 juillet 1921 à Spelinbergo (Italie), il est naturalisé français. Domicilié à Saint-Brice-sous-Forêt, il est comptable dessinateur aux usines Boilot de Puteaux depuis décembre 1938.

Le 27 août 1944, au moment de la retraite des troupes allemandes, la rumeur ayant couru dans Saint-Brice que les troupes américaines étaient à proximité de la localité, Louis Coccolo et une dizaine de jeunes de son âge, s’étaient rendus sur la route en direction de Groslay pour assister à leur arrivée, lorsque parvenus au lieu-dit « Les Plâtrières » ces jeunes se heurtèrent au retour offensif d’une auto-mitrailleuse allemande. Ils se dispersèrent aussitôt à travers la campagne et les camarades de Coccolo crurent qu’il avait pu fuir comme eux. Ne l’ayant pas vu rentrer, la famille Maurin qui l’hébergeait, entrepris des recherches dès le lendemain matin, et son corps criblé de balles fut retrouvé accroché aux fils de fer barbelés entourant un champ.

Louis Coccolo était inconnu des chefs de groupe FFI de Saint-Brice ou Sarcelles. D’après les renseignements recueillis par les services judiciaires auprès de la famille Maurin, Coccolo appartenait au groupe FFI de l’usine Boilot où il travaillait. Il était porteur d’un brassard FFI de ce groupe. Cependant, les services chargés d’enquêter sur sa disparition ne trouvèrent aucun témoin de cette appartenance à ce groupe FFI, l’usine ayant changé de propriétaire et ses camarades FFI étant morts ou ayant quittés l’entreprise. Seul un témoin a évoqué des distributions de tracts par Coccolo au sein de l’usine.

Selon les conclusions de la commission FFCI réunie le 16 janvier 1952, Louis Coccolo « n’a pas appartenu à un mouvement de résistance et n’a pas été tué en combattant. Doit être considéré comme une victime civile de la guerre ».