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Contexte historique

Chargé de couper les communications entre Agen et Toulouse afin d'empêcher les troupes allemandes de se replier, un commando du bataillon Geoffroy tombe dans une embuscade à Saint-Romain-le-Noble, le 15 août. Dans la nuit du 16 au 17 août, des explosifs provoquent cependant des destructions sur la voie ferrée entre Lafox et Bon-Encontre.

Une nouvelle mission est confiée au groupe Dollé qui, le 17 août vers cinq heures trente du matin, parvient à couper la voie ferrée à hauteur du pont sur le canal, près de Saint-Jean-de-Thurac.

Vers huit heures, un détachement allemand constitué de deux camions se présente sur la route nationale. A la tête d'un groupe de résistants, le capitaine Dollé ordonne, conformément aux ordres qui lui ont été donnés, d'abattre deux arbres pour barrer la route.

A l'issue d'un échange de tirs, les résistants se replient et prennent la direction du coteau afin de regagner leur campement. Ils se trouvent alors pris dans une embuscade tendue par des Miliciens. Au cours de ce nouvel accrochage, les pertes sont lourdes. On denombre sept tués : François Albor, Pierre Delettre, Antoine Alves, Origine Molinié, Raymond  Broucseaux, Jean Torikiain, Jacques Chevalier et neuf blessés : Gabriel Bouchereau, Emile Camacho, Denis Cassini, Raoul Cruber, Victor Demol, Georges Dupuy, Lucien Liorit, Jean Nicol, Louis Poncep. Huit autres sont faits prisonniers et libérés quelques jours plus tard par les FFI de Toulouse.

Une stèle, en bordure de la route nationale, près du canal, a été édifiée en hommage aux FFI qui sont tombés durant ce combat.