Stèle en hommage à E. Dreuillaux et J. Chassignet, lieu-dit "Les Grands Laurets", Nuret-le-Ferron (Indre)

Légende :

Stèle en hommage à Edouard Dreuillaux et Jules Chassignet, tombés pour la France le 9 juin 1944, lieu-dit "Les Grands Laurets"*, Nuret-le-Ferron (Indre)

 

* et non Lorets

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Nuret-le-Ferron

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Contexte historique

Le 10 juin 1944, le maquis des Laurets [et non Lorets] fut attaqué par une forte colonne allemande, à la suite d'une dénonciation. Edouard Dreuillaux et Jules Chassignet ont permis à leur section de maquis d’évacuer les lieux. Ils ont tiré jusqu’à épuisement de leurs munitions, avant de succomber devant la force ennemie, tout en parvenant à lui infliger des pertes.
Edouard Dreuillaux est tué sur place, tandis que Jules Chassignet, grièvement blessé, est emmené à l’hôpital de Châteauroux par les Allemands. Il refuse de parler contre une promesse et est achevé trois jours plus tard en pleine campagne.

 

Jules, Armand Chassignet (1)

Né le 27 novembre 1891 à Bergholtz-Zell (Haut-Rhin), exécuté sommairement le 12 juin 1944 à Montierchaume (Indre) ; cimentier ; FFI. Fils de François Chassignet, décédé, et d’Emilie Rothenburger.
Jules Chassignet était cimentier, marié à Marie, Joséphine Siffert et domicilié aux Bacôts commune de Thenay (Indre) ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) du groupement Indre-Ouest, Jules Chassignet fut grièvement blessé au combat le 10 juin 1944 à 19 h aux Laurets, commune de Nuret-le-Ferron, lors de l’attaque du campement des maquisards par une colonne allemande ; il fut d’abord transporté, par les Allemands, à l’hôpital de Châteauroux (Indre), puis à la caserne Bertrand ; il fut abattu le 12 juin 1944 à 21h30, par la Gestapo, à Rosiers, commune de Montierchaume.
Reconnu « Mort pour la France » (juin 1964) ; déclaration d’Eugène Piot, maréchal des logis chef de gendarmerie de Châteauroux (Indre). Son nom est inscrit sur la stèle érigée en 1945, au lieu-dit des "Grands Laurets" (date du 9 juin, erronée) entre Nuret-le-Ferron et La-Pérouille, ainsi que sur la stèle érigée en 1946, sur la RN 151, 1 km après Rosiers, en direction d’Issoudun. 

 

Camille, Joachim, Edouard Dreuillaux (2)

Né le 10 juillet 1887 à Saint-Gaultier (Indre), mort au combat le 10 juin 1944 à Nuret-le-Ferron (Indre). Voyageur de commerce. Adjudant FFI. Fils de Léon Dreuillaux et de Françoise Limondin, son épouse, tous deux décédés. Camille Dreuillaux était voyageur de commerce, divorcé d’avec Emilienne Camon, remarié avec Blanche, Adrienne, Marcelle Bellut et domicilié à Saint-Gaultier. Adjudant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) du groupement Indre-Ouest, Camille Dreuillaux fut tué au combat le 10 juin 1944 à 19 h au lieu-dit des "Grands Laurets", commune de Nuret-le-Ferron, lors de l’attaque du campement des maquisards par une colonne allemande.
« Mort pour la France », son nom est inscrit sur la stèle érigée en 1945 (date du 9 juin erronée), aux "Grands Laurets" entre Nuret-le-Ferron et La-Pérouille. SOURCES : n° 24 du registre des décès de Saint Gaultier. — G. Guéguen-Dreyfus et B. Lehoux, Résistance Indre et Cher, 1972. — Combats des maquisards Indre été 1944, ANACR-Indre, 2012.


Auteurs : ANACR Indre ; Michel Gorand (1) et (2) pour le Dictionnaire des fusillés.

Sources :

(1) G. Guéguen-Dreyfus et B. Lehoux, Résistance Indre et Cher, 1972.
Combats des maquisards Indre été 1944, ANACR-Indre, 2012.
N° 10 du registre des décès de Montierchaume et n° 24 du registre des décès de Saint-Gaultier. 

(2) n° 24 du registre des décès de Saint-Gaultier.
G. Guéguen-Dreyfus et B. Lehoux, Résistance Indre et Cher, 1972.
Combats des maquisards Indre été 1944, ANACR-Indre, 2012.