Mémorial aux victimes de la 2e division SS Das Reich, Argenton-sur-Creuse (Indre)

Légende :

Mémorial aux 67 victimes de la 2e division SS Das Reich, assassinées le 9 juin 1944, situé avenue Rollinat à Argenton-sur-Creuse (Indre)

Genre : Image

Type : Mémorial

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage d'après photographies numériques en couleur.

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Argenton-sur-Creuse

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Analyse média

Le mémorial est situé avenue Rollinat, route de Limoges, adossé à la colline de droite, juste en-dessous du lycée Maurice-Rollinat. On y accède en passant sous un portique et en suivant un sentier, le long duquel s'élèvent 12 stèles rappelant les combats les plus marquants des FFI de l'Indre. Ce monument porte les noms des 67 victimes, maquisardes ou civiles, de la jouornée du 9 juin 1944. Une cérémonie s'y tient chaque année, le 9 juin.*

 

Les 67 victimes :

Ils furent tués en combattant contre les troupes allemandes (12 personnes) :
BAUDRAS Roger, Hugues BRANDY Jean BULTEL Auguste, Joseph DAVID Fabien, René DAVID Louis DEFAIT Léon, Victor DESFARGE Paul GASC René, Louis GRUNWALD Frédéric, Charles MEIGNIEN Roland ROGNON Henri, Camille ROUER André

Ils furent tués, vers 20h, rue Saint Antoine à Argenton (4 personnes ) :
AUCLAIR Fernand CHAUVIN Lucien DUCHEMIN Henri PORTAL Jean

Ils furent tués, vers 19h30/20h, route de Fontfurat à Argenton (qui est devenue rue du 9 juin) (12 personnes) :
AUBRY Gisèle, Hélène, Renée AUBRY Nicole, Adolphine, Marie CABARET Hélène, Marie CHEVALIER Jenny FERRAGU Marcel FOIRIEN Marcel GALINAT Théodore LEMERLE Ferdinand, Joseph, Guillaume, Marc MILITON Pierre NONY Charles, Lucien PATHÉ Roger, Henri, Auguste PATRIJAT André, Eugène

Ils furent tués le 9 juin 1944 avenue Rollinat à Argenton-sur-Creuse (5 personnes) :
BRISSET Maxime JOLY Marcel, Jean, Marie LAMY André PÉRINET Raymond VILLENEUVE Jean, Joseph

Ils furent tués rue de l’Abattoir à Argenton-sur-Creuse (2 personnes) :
DELAVEAU Mathurin DESCHAUMES Étienne, Denis

Ils furent tués en différents points de la ville d’Argenton-sur-Creuse (12 personnes) :
BOSSOUTROT Alphonse, François CHATIN Jean-Eugène DEFAIT André, Raoul DELAUNE Etienne, Alexandre, Raoul FONTENETTE Berthe, Marie LAMBERT Jacques, Jean, Eugène, Ernest MARTIN André, Gustave MARTIN Auguste MASSON René MOREAU Marie PASQUET Roger, Alphonse, Paul ROBINET Léonce

Ils furent fusillés rue de Maroux à Argenton (7 personnes) :
BODINEAU Germain, Louis ; CARMIER Paulin Victor ; DELOR François, Eugène ; FISCHER Joseph ; MITEU Paul ; POUYAT Etienne ; THIMONNIER Joseph, Adrien

Ils furent fusillés (5 soldats du 1er régiment de France et 6 civils) dans une carrière, au lieu-dit "Gramagnat" au Malabre, (commune de Beaune-les-Mines à l’époque), quartier nord de Limoges (11 personnes) :

ARNOUX Paul, Célestin FRAYSSE André, Lucien GARROS Raymond GORGONE François, Joseph, Marie GORSE Guy MONTAGU Roger, Camille THIMONNIER Ernest THIMONNIER Joseph TRANS Hoai, Ngoc VALLET André WETZEL Auguste, Marcel.

 

Suivent les 10 premières biographies des victimes, dans l'ordre alphabétique de leur nom. Pour voir l'intégralité des biographies, se reporter aux liens plus bas.


Auteurs : *ANACR Indre ; ** Michel Gorand

Contexte historique

 

Le 9 juin au petit matin, vers 3 h, 100 FTP réunis au PC du commandant Roland à Saint-Gaultier, se préparent pour l’attaque du train. Ces derniers doivent être rejoints par les groupes de Prissac (Edouard Chartier), Le-Blanc (Guy Lebon) et Saint-Benoît-du-Sault (Commandant Tito) pour aider à la capture de ce train d’essence et de torpille stationné en gare d’Argenton. L’ordre est donné de ne pas tirer sur le train pour éviter une explosion. Ce dernier est ici car la voie ferrée est endommagée.

 

A 10 heures du matin, l’attaque du train commence. Le lieutenant Grunwald passe d’un côté avec ses hommes, les FTP de l’autre. C’est une opération délicate que les maquisards doivent réaliser, étant donné qu’une explosion serait catastrophique. Il faut donc éviter à tout prix de tirer sur le train. Avec beaucoup de difficulté, le commando de 23 maquisards est fait prisonnier. Les Allemands tirent quant à eux des balles explosives, dont l’une tue le lieutenant Grunwald des GMR, ainsi qu’un soldat. 

 

Pendant la prise du train, tandis que les balles explosives des Allemands pleuvent, une voiture allemande avec à son bord un colonel, deux commandants et un chauffeur, arrive de Limoges. La voiture part en tête à queue mais pendant ce moment un des officiers a le temps de tuer le lieutenant Defait. Croyant qu’après ce carambolage tous les occupants de la voiture étaient morts, les trois officiers sortent vivants avec le chauffeur, blessé, et arrivent à gagner les bois. L’opération réussit car le train est pris par la Résistance.

 

Ce n’est qu’après la victoire que les résistants s’aperçoivent de ce qu’ils ont laissé échapper. Des battues sont organisées dans les bois et permettent de retrouver la trace de ces officiers, mais pas de les rejoindre. 

 

Dans l’après-midi du 9 juin vers 15 h 30, trois camions allemands venant de Châteauroux sont arrêtés par une brigade de résistants à l’entrée d’Argenton devant la tôlerie. Après une demi-heure de combat, les Allemands sont contraints de battre en retraite et repartent avec deux camions. Le troisième étant aux mains des résistants. Le soir même, les officiers allemands ayant pu s’échapper le matin reviennent sur Argenton avec dix camions, deux blindés légers et au moins 400 SS. La centaine de maquisards est aidée par des cheminots, des civils qui sont armés de fusils de chasse. Ces derniers gênent les maquisards, qui donnent l’ordre d’évacuer les maisons voisines. Les maquisards se battent pendant une heure et demi jusqu’à épuisement de leurs munitions pour permettre l’évacuation de la population. Les maquisards arrivent finalement à décrocher et regagnent les bois.  

 

Les nazis déchaînés entrent dans les maisons des rues qui leurs ont résisté, font sortir les habitants et les fusillent sur leur porte. Descendant dans la ville, ils ramassent 200 otages et les parquent dans une cour. Grâce à l’intervention d’un professeur du collège qui parle allemand, les otages sont relâchés, sauf dix d’entre eux qui seront emmenés et fusillés à Limoges. Dans le rang des victimes, on compte 54 civils, femmes et enfants, et 12 maquisards.

 

Suivent les 10 premières biographies des victimes, dans l'ordre alphabétique de leur nom. Pour voir l'intégralité des biographies, se reporter aux liens plus bas.

 

Paul, Célestin Arnaud (1)
Né le 24 mai 1895 à Port au Prince (Haïti), massacré par les Allemands le 10 juin 1944 au nord de Limoges (Haute-Vienne) ; menuisier ; victime civile. Fils de Duclémir Arnoux et d’Eugénie Amédée, son épouse ; le jugement du tribunal civil de Limoges du 14 juin 1945 dit de rectifier l’acte de décès n°1423 de Limoges qui est applicable à Arnoux Paul, menuisier, marié à Lucienne Marasse, et domicilié 22 Bd Garibaldi à Issy les Moulineaux (Hauts-de-Seine) ; passager d’un train bloqué en gare d’Argenton ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « Das Reich » envahit Argenton vers 18 h 30 ; Paul Arnoux fut arrêté le 9 juin au soir et emmené, comme otage à Limoges le 10 juin au matin, puis conduit le soir même avec une douzaine d’autres otages dans une carrière au lieu-dit "Gramagnat", au Malabre, au nord de Limoges où il furent fusillés par les Allemands. Reconnu « Mort pour la France » ; transcription du jugement le 27 juillet 1945 à Limoges. Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

 

Gisèle, Hélène, Renée Aubry (2)
Née le 8 février 1931 à Laon (Aisne), massacrée par les Allemands le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; écolière. Fille de René, Nicolas, Adolphe Aubry et d’Hélène, Marie Cabaret ; Gisèle Aubry, était écolière ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et des soldats allemands pénétrèrent, à 19h30, au domicile de ses parents, route de Fontfurat à Argenton et tuèrent Gisèle, 13 ans, et sa mère, d’un tir de mitraillette ; déclaration de décès d’Henri Dechiron, ami de la famille. Reconnue « Morte pour la France » ; Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

 

Nicole, Adolphine, Marie Aubry (3)
Née le 8 novembre 1926 à Laon (Aisne), morte le 11 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; giletière-culottière. Fille de René, Nicolas, Adolphe Aubry et d’Hélène, Marie Cabaret ; Nicole était giletière-culottière ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et des soldats allemands pénétrèrent, à 19h30, au domicile de ses parents, route de Fontfurat à Argenton-sur-Creuse et la blessèrent mortellement d’un tir de mitraillette en même temps que furent tuées sa mère et sa sœur. Nicole mourut le dimanche 11 juin à 6h30 à la clinique du Docteur Cotillon, rue Auclert-Descottes, où elle avait été transportée le 10 au matin. Reconnue « Morte pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

 

Fernand Auclair (4)
Né le 14 mai 1928 à Eguzon (Indre), massacré le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; cultivateur.
Fils de Marcel Auclair et de Claire Amélie Charpentier, son épouse ; Fernand Auclair était cultivateur, célibataire ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et des soldats allemands arrêtèrent, vers 20 h, Fernand Auclair, 16 ans, domicilié rue Saint-Antoine à Argenton et le mitraillèrent alors qu’il tentait de s’enfuir ; Reconnu « Mort pour la France » ; déclaration de décès d’André Auclert, secrétaire de mairie, ami. Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

 

Roger, Hugues Baudras (5)
Né le 24 décembre 1921 à Saint-Ambrois (Cher), mort en action le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre). Requis permanent. Fils de Romain Émile Baudras et d’Augustine, Marguerite Sautereau, son épouse. Célibataire, Roger Baudras était un requis permanent, domicilié rue J.J.-Rousseau à Argenton ; le 9 juin 1944, il fut tué à 16h lors de l’accrochage du maquis, à l’entrée d’Argenton, avec un groupe de soldats allemands de la colonne de répression du colonel Stenger. Déclaration de décès de Camille Clément, ami. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

Germain, Louis Bodineau (et non Bobineau) (6)
Né le 9 juillet 1911 à Ulmes (Maine-et-Loire) et exécuté sommairement par les Allemands le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; gendarme.
Fils de Louis Bodineau et de Marie, Augustine Chazal ; Germain Bodineau était gendarme, domicilié avenue Rollinat à Argenton ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30, Germain Bodineau fut arrêté par les Allemands en fin de journée et fusillé rue de Maroux à Argenton à 21h ; marié à Lucienne, Jeanne Gaborit, 4 enfants ; déclaration de décès d’André Auclert, ami et secrétaire de mairie. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse ainsi que sur une plaque apposée sur le mur de la gendarmerie. 


Alphonse, François Bossoutrot (7)
Né le 2 août 1900 à Brive (Corrèze), massacré par les Allemands le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; mécanicien. Fils de Léonard Bossoutrot et de Marie-Louise Lacaud, tous deux décédés ; Alphonse Bossoutrot était mécanicien, domicilié au 70 rue Ledru-Rollin à Argenton ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et des soldats allemands tuèrent Alphonse Bossoutrot alors qu’il rentrait à son domicile, rue Ledru-Rollin à 20h30 ; veuf de Marie Thérèse Gabard, trois enfants ; déclaration de Raymonde Clerc, cousine. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

Jean Brandy (8)
Né le 9 mai 1925 à Saint-Mathieu (Haute-Vienne), mort en action le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; manœuvre ; résistant FFI. Fils de Marguerite Brandy ; Jean Brandy était manœuvre, domicilié rue d’Orjon à Argenton ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut blessé mortellement le 9 juin 1944 vers 10h, lors de l’attaque par le maquis du train allemand d’essence et de torpilles immobilisé à la gare d’Argenton ; il s’écroula au Clos du Verger, où il fut retrouvé mort le lendemain et son corps relevé ; déclaration de décès de Lydie Raymonde Chabernaud, épouse Desfarge. Reconnu « Mort pour la France » ; Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.

 

Maxime Brisset (9)
Né le 21 mars 1888 à Valençay (Indre), massacré par les Allemands le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; tapissier .Fils de Louis Brisset et de Fanny, Françoise Avrillon, tous deux décédés ; Maxime Brisset était tapissier, domicilié avenue Rollinat à Argenton ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et des soldats allemands tuèrent, à 20h30, Maxime Brisset, près de chez lui, dans un immeuble où il s’était réfugié ; marié à Denise, Madelaine Loubry, un enfant ; déclaration de décès d’André Auclert, secrétaire de mairie et ami. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse. 

 

Auguste, Joseph Bultel (10)
Né le 28 août 1899 à Arcques (Pas-de-Calais), mort en action le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre). FFI. Fils d’Auguste, Joseph Bultel et de Marguerite Busch ; Auguste Bultel était domicilié à Motteville (Seine-Maritime) ; membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 et Joseph Bultel s’opposa par les armes aux soldats allemands, jusqu’à sa mort vers 20h et il fut trouvé mort, chemin de Fontfurat le 10 juin et inscrit sur le registre de décès comme « inconnu » ; déclaration de décès le 10 juin de Françoise Lemaire, née Martin, secrétaire de mairie ; identité enregistrée, suite jugement du 20 novembre 1945 du Tribunal Civil de Châteauroux (Indre). Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.


Auteur : Michel Gorand pour le Dictionnaire des fusillés - biographies de Paul Arnoux, de Hélène Aubry, de Nicole Aubry, de Fernand Auclair, de Roger Baudras, de Germain Bodineau, Alphonse Bossoutrot, Jean Brandy, Maxime Brisset, Auguste Bultel, Paulin Carmier, Jean Chatin, Marie Chatin, Lucien Chauvin, Etienne Delaune, Mathurin Delaveau, Louis David, Fabien David, André Defait, Léon Defait, François Delor, Etienne Deschaumes, Paul Desfarge, Henry Duchemin, Marcel Ferragu, Joseph Fisher, Marcel Foirien, Berthe Fontenette, André Fraysse, Raymond Garros, René Gasc, Théodore Galinat, François Gorgone, Guy Gorse, Frédéric Grunwald, Marcel Joly, Jacques Lambert, André Lamy, Ferdinand Lemerle, Roland Meignen, André Martin, Auguste Martin, René Masson, Pierre Militon, Jenny Militon, Paul Miteu, Roger MontaguRoger Pasquet, Roger Pathé, André Patrijat, Raymond Perinet, Jean Portal, Etienne Pouyat, Léonce Robinet, Henri Rognon, André Rouer, Joseph Thimonnier, Joseph Thimonnier fils, Ernest Thimonnier, André Vallet, Jean Villeneuve, Auguste Wetzel, Tran Ngoc, Charles Nony, et deux inconnus non identifiés.

Sources :

(1) n° 1370 du registre des décès de Limoges.
massacre du Malabre sur Wikipedia.
François Adeline, Haute-Vienne - La guerre secrète 1940-1944, Hors-série édité par Le Populaire du Centre, décembre 2006.

(2) n° 62 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.

(3) n° 93 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.

(4) n° 72 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.

(5) n° 98 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.

(6)  n°78 du registre des décès d’Argenton-sur-Creuse.

(7) n° 56 du registre des décès d’Argenton-sur-Creuse.

(8) n° 96 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.
Pierre Brunaud, 
Argenton dans la guerre, 2008.

(9) n° 94 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.
Alain Giévis et Jean-Louis Laubry, 
Été 1944.
Bulletin n° 12 de l’ASPHARESD, 1996.

(10) n ° 103 du registre de décès d’Argenton-sur-Creuse.