Défilé du maquis Bernard à Saint-Brisson le 27/08/1944

Légende :

Défilé du maquis Bernard devant le monument aux morts lors de la Libération de Saint-Brisson.

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © ARORM, Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan Droits réservés

Détails techniques :

Photographie noir et blanc 6,5 x 9,5 cm

Date document : 27 août 1944

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Nièvre - Saint-Brisson

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Sous l'Occupation (1940-1944), le Morvan avec ses caractéristiques géographiques et administratives constitua une région refuge idéale et abrita une trentaine de maquis. Les débuts sont difficiles en raison du manque de moyens. Les maquis se déplacent beaucoup par sécurité et sont dans un premier temps, des maquis-refuges avant d’être des maquis de combat puis libérateurs grâce à l’aide des Alliés et à une meilleure coordination de leurs actions. 

Ouroux-en-Morvan, accueillit le plus important maquis du Morvan, le maquis Bernard. En janvier 1944, le maquis de Saint-Brisson est installé en pleine Forêt Chenue, à près de 700 mètres d’altitude, à mi-chemin entre Montsauche et Saulieu, localités où habitaient les responsables, notamment Louis Aubin "Lafleur", futur capitaine "Bernard". Près d’une cinquantaine de maquisards est réfugiée dans ce maquis, dont de nombreux réfractaires au Service du travail obligatoire. Si la position géographique du maquis permet de recruter des partisans de la Nièvre, de la Côte d’Or mais aussi de l’Yonne, il dispose d’un inconvénient sérieux : l’isolement qui entrave son efficacité dans la lutte contre l’occupant. À la suite de dénonciations, Louis Aubin décide de scinder le maquis en quatre groupes qu’il disperse aux alentours (Quarré-les-Tombes, Saulieu, Montsauche, Moux). En avril 1944, Joseph Pelletier à Moux-en-Morvan, réussit à prendre contact avec Louis Aubin. Ils décident de fusionner le groupe de Moux et celui de Montsauche et d’installer un maquis à Coeuzon (Ouroux-en-Morvan). C’est le début du maquis Bernard.

Ses effectifs atteignent 1200 hommes début septembre 1944. Il faut signaler également la présence à ses côtés, à partir de juin 1944, à la fois de l'état-major départemental de la résistance nivernaise et des parachutistes anglais du Special Air Service. Ce maquis marqua profondément la vie de toute une région, notamment par le soutien qu'il trouva auprès d'une population particulièrement motivée et dévouée à sa cause. 



Sources : sites internet Patrimoine en Morvan et réseau des musées de la Résistance du Massif Central.