Plaque en hommage au sous-lieutenant FTPF Charles Wolmark

Légende :

Plaque en hommage au sous-lieutenant FTPF Charles Wolmark, fusillé par les nazis à Charnècles (Isère) le 30 juillet 1944, située 96, rue de la Folie Méricourt, Paris XIe

Genre : Image

Type : Plaque

Source : © Département AERI Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : 2014

Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris

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Contexte historique

Né le 24 janvier 1921 à Varsovie (Pologne), mort le 30 juillet 1944 à Charnècles (Isère), fusillé ; décorateur ; militant communiste ; résistant.

Fils d’un ouvrier ébéniste et d’une couturière, Charles Wolmark avait deux ans quand il vint en France avec ses parents. Il fréquenta l’école primaire jusqu’au Certificat d’études, puis fit son apprentissage de tapissier et travailla tout en suivant des cours du soir pour devenir décorateur.
Il adhéra aux Jeunesses communistes en 1936, à Paris, dans le Xe arr. où habitaient ses parents et fut, en 1939, l’un des responsables de cette organisation reconstituée dans la clandestinité.
En 1941, il fut l’un des premiers organisateurs des Bataillons de la Jeunesse, menant à bien dès juillet une opération de récupération de dynamite dans une carrière de Seine-et-Oise (voir Élie Wallach*).
Arrêté pendant une mission en Normandie le 15 août 1941, il fut condamné à cinq ans de travaux forcés par le tribunal militaire d’Évreux et transféré en décembre de la même année au fort de Romainville d’où il parvint à s’évader. Il fut envoyé dans l’organisation clandestine à Toulouse, puis à Grenoble. Dans cette dernière ville, il fut chef des groupes de combat de l’Union des juifs pour la résistance et l’entr’aide et, selon Le Travailleur alpin, secrétaire régional des JC (section juive). Il fut l’un des organisateurs du recrutement des FTP parmi les travailleurs italiens et des unités « garibaldiennes » et prit part à de nombreuses opérations militaires.
Arrêté par la Milice le 24 juillet 1944 à Grenoble, avec d’autres militants responsables comme André Lombard, il fut livré à la Gestapo, longuement torturé et finalement fusillé, le 30 juillet 1944.

 


Auteur : Pierre Broué, sur le site du Maitron

Sources : Le Travailleur alpin, 5 et 7 octobre 1944. — D. Diamant, Héros juifs de la Résistance française. Les Juifs dans la Résistance française [Icon.], Éd. Renouveau, 1984. — Annie Kriegel, Les Communistes français, Seuil, 1970. — Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la jeunesse, Les jeunes dans la résistance, Paris, Éditions Sociales, 1969. — J. Ravine, La Résistance organisée des Juifs en France (1940-1944), Paris, Julliard, s.d. — Arthur Kriegel, La vie est un cadeau. Une traversée du XXe siècle, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2011.