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Plaque et stèle en hommage au maquis des Carottes, Castéra-Bouzet (Tarn-et-Garonne)

Légende :

Site des Carottes, commune de Castéra-Bouzet.

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Jacqueline Marvier

Source : © Collection Jacqueline Marvier Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2016

Lieu : France - Occitanie (Midi-Pyrénées) - Tarn-et-Garonne - Castéra-Bouzet

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Analyse média

La 10e Compagnie de l'Armée Secrète a été formée avec les éléments du maquis des "Carottes" cantonné dans les bois d'Hartech, commune de Castera-Bouzet. Son chef, André BRUNEL, dit Bourcier, est entré en résistance par l'intermédiaire d'un pharmacien, François MARSOL, dit Colomb, lequel avait été contacté au titre du MLN en octobre 1942 par MOULIN, alias MEAUZAC, ingénieur au laboratoire central d'armement, replié à Caussade depuis l'armistice de 1940. Aujourd'hui, aux "Carottes", sur les ruines du bâtiment qui abritait les hommes de la 10e Compagnie A.S. du Tarn-et-Garonne, une stèle, réalisée à la volonté d'un ancien de cette formation FFI, Raphaël BACH, perpétue les sacrifices physiques, civiques et moraux de ceux qui refusèrent le nazisme et le déclin du pays.


Amicale du maquis de Lavit, dit "maquis des Carottes"

Contexte historique

Le maquis de Lavit appartenant à la 10e compagnie de l’Armée Secrète est situé au lieu-dit « Carottes ». En octobre 1942, André BRUNEL fonde la 10e compagnie de l’Armée Secrète – FFI. Son terrain de parachutage est homologué sous le nom de « Viaduc ».
Les messages envoyés de Londres le concernant sont :
« L’occasion se présente» : un parachutage
« Messieurs faites vos jeux» : constitution du maquis
« Le père la cerise est verni» : l’ordre de guérilla et annonce le débarquement.

Le 1er juin 1944, l’ordre est lancé de Londres de constituer le maquis. Le 3 juin, un groupe d’une trentaine d’hommes campe aux « Berteilles » à proximité du terrain de parachutage. Le 6 juin 1944 à 5 heures, c’est l’annonce du Débarquement. Le lendemain, devant l’attaque imminente des troupes allemandes cantonnées à Castelsarrasin, c’est le premier décrochage du maquis pour rejoindre les bois d’Hartech, au lieu-dit « Carottes ». Ce même jour, la brigade de gendarmerie de Lavit a reçu l’ordre de rejoindre Castelsarrasin le vendredi 9 juin. Les hommes ont décidé de ne pas obéir et de prendre le maquis mais ils craignent des actions contre leurs familles. Le 9 juin 1944, les gendarmes exécutent leur plan : simulation d’attaque du camion qui les transportait. Afin d’éviter des représailles contre leurs familles, ils ont été faits prisonniers par les maquisards à la gare d’Asques vers 18 heures. A 20 heures les résistants occupent le village de Lavit-de-Lomagne malgré la présence des troupes allemandes à Beaumont, Larrazet, Castelsarrasin et Auvillar. Au mois de juillet, un groupe de l’Union Nationale Espagnole est rattaché à la 10e compagnie. Le 6 août 1944, les maquisards occupent Beaumont. Le 17 août, l’état-major des FFI donne l’ordre de quitter définitivement le maquis et de se porter sur la rive gauche de la Garonne pour y interdire l’accès de quatre ponts : Saint-Aignan, Belleperche, Bourret et Verdun.


http://resistance82.fr/maquis-de-l-avit-de-lomagne/