Mediathèque

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Acte notarial d’achat d’un bien par un « non juif

Acte édité par maître Condamin à Montélimar, 14 octobre 1942 (page 8).

Auteur(s) : Claude Seyve et Michel Seyve - Sources : Collection AERD, droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

L'attitude de ce groupe de soldats de l'US Army confirme que l'ennemi est éloigné. Ils font preuve d'une apparente décontraction, comportement souvent noté par la population française. La qualité, la coupe de leur uniforme bien adapté au combat faisaient des envieux parmi les résistants qui les ont côtoyés. Au premier plan, l'un des soldats semble porter une paire de lunettes mythiques : les fameuses Ray ban.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

Scène classique : des Français, des jeunes, se sont installés au volant de ce véhicule qu'ils découvrent, la Jeep. L'un d'eux s'est affublé d'un casque. On distingue bien, à l'avant du véhicule, la barre d'acier coupe-câble qui protégeait les passagers du danger de câbles tendus au milieu de la route. Là aussi, confirmation que l'ennemi est loin, la mitrailleuse est pointée verticalement, encore que la bande de balles est enclenchée. Grâce à l'immatriculation, on pourrait retrouver l'unité exacte de ce groupe de soldats.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

Autre vue de la Jeep et de son armement. La mitrailleuse, pointée verticalement pour éviter tout risque de tir maladroit est une Browning M2 calibre 50, mitrailleuse lourde conçue après le premier conflit mondial et toujours utilisée actuellement. À gauche du conducteur, on aperçoit la crosse de son arme individuelle.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

La photographie permet de préciser l'unité qui traverse Épinouze. Sur la manche gauche du soldat qui écrit, au-dessus du drapeau des États-Unis, on distingue l'écusson de la division Texas, division qui a combattu notamment lors de « la bataille de Montélimar ». Le soldat écrit sur le capot de la Jeep dont on aperçoit la barre de fer protectrice. Le soldat de gauche, aux jumelles, est armé de la carabine M1, arme qui équipait souvent les équipages d'unités blindées. Elle était très appréciée des résistants quand ils pouvaient s'en procurer, même si elle n'était pas une arme de grande puissance. Elle était légère, maniable et bien adaptée à la guérilla où une très grande portée et puissance de tir ne sont pas nécessaires.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

La photographie permet d'apprécier un attelage classique d'une unité d'accompagnement de blindés. La Jeep (signifierait GP, General Purpose, usage général) est un des symboles de la puissance de l'US Army et de sa modernité. Plus de 600 000 Jeep ont été construites entre 1941 et 1945. Celle de la photographie est armée d'une mitrailleuse M2 calibre 50 en position de tir mais bloquée par une tige en fer, confirmant que l'ennemi est loin. La bande de balles est contenu dans une boite sur le flanc gauche de la mitrailleuse. Le pare-brise est baissé. À la différence de l'autre Jeep décrite, celle-ci ne comporte pas de barre coupe-câble souvent bricolée par les soldats. Le conducteur est penché et ouvre un casier à documents. L'arrière du véhicule est encombré par le barda de l'équipage. Une remorque est attelée à la Jeep. Sur le timon est posé un filet de camouflage. Les deux soldats portent des casques aux formes protectrices bien marquées. Sur l'un d'eux on distingue un étui à pistolet. La remorque est chargée de différents matériels dont un Jerrican de 20 litres. Il permettait d'augmenter l'autonomie des véhicules. Cet ustensile, de conception allemande, symbolise la guerre motorisée grosse consommatrice d'essence et qui requiert un service d'approvisionnement sans faille.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

Autre Jeep du convoi. Sur celle-ci la mitrailleuse est horizontale, sans tige de blocage, prête à tirer. La bande de balles est dans le casier. On discerne la façon dont l'arme est fixée sur le véhicule. La barre de fer coupe-câble est bien visible.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Unité blindée de l'US Army traversant Épinouze à la Libération

La photographie permet de mettre en valeur les caractéristiques du char moyen le plus construit aux États-Unis, en l'occurrence le M4. Il a été produit à plus de 50 000 exemplaires, cédé aux Britanniques qui le dénomme Sherman, Emcha pour les Soviétiques. De nombreuses versions ont été produites. Celle qui est visible semble être la version M4 A ou M4 A1. Il est armé d'un canon de 75 mm. Malgré ses qualités, ce char d'assaut était largement inférieur au Panzer V Panther. Lors de la bataille de Montélimar, plusieurs M4 ont été détruits par les Panther de la 11e Panzerdivision. On estime qu'il fallait 6 Sherman pour neutraliser un Panther. Il n'en reste pas moins vrai que le Sherman illustre la puissance de l'US Army. Le M4 de la photo transporte un groupe de fantassins casqués, armés de la carabine M1, arme des soldats des unités blindées. Le soldat adossé à la tourelle et les pieds reposant sur une plaque de blindage rajoutée en porte une. Par contre, le soldat assis à l'arrière, un pied reposant sur le blindage et tenant son arme sur ses cuisses, semble disposer d'un pistolet-mitrailleur. Uniformes, chaussures sont bien visibles et permettent de remarquer la qualité de l'ensemble.

© Collection Michel Seyve – droits réservés.

Saint-Laurent-d'Onay
Façade de la ferme qui a été un poste de commandement d'un groupe de Résistants. Les croix de Lorraine sont gravées sur le pourtour de la fenêtre centrale. Architecture classique de la Drôme des collines avec l'emploi de galets, de blocs de molasse et de briques pour les encadrements.Auteur : Alain Coustaury
Reconstitution d'un groupe opérationnel à Vassieux-en-Vercors

Survolant la forêt de la Grand' Côte et la route départementale 76, le C 47 Dakota, s'apprête à se présenter sur l'axe de parachutage sur "Taille-crayon". On peut distinguer sur la D 76, en son milieu, le monument dédié aux martyrs du Vercors. Plus à gauche, on distingue le mat du drapeau près de l'entrée du mémorial du col de La Chau.

© Cliché Alain Coustaury – droits réservés.