Différents réseaux agissant dans la Drôme




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ESPACE PEDAGOGIQUE

Objectif de cet espace : 
permettre aux enseignants d\'aborder plus aisément, avec leurs élèves, l\'exposition virtuelle sur la Résistance dans la Drôme en accompagnant leurs recherches et en proposant des outils d’analyse et de compréhension des contenus.

L'espace d'exposition s'articule autour d'une arborescence à quatre entrées :
- Zone libre et Occupation,
- Résistance,
- Libération et après-libération,
- Mémoire.

Chaque thème est introduit par un texte contextuel court. A partir de là, des documents de tous types (papier, carte, objet, son, film) sont présentés avec leur notice explicative.

La base média peut être aussi utilisée comme ressource pour les enseignants et leurs élèves dans le cadre de travaux collectifs ou individuels, en classe ou à la maison.

Pour l'exposition sur la Résistance dans la Drôme, sont proposés aux enseignants des parcours pédagogiques (collège et lycée), en lien avec les programmes scolaires, utilisant les ressources de l'exposition :

1/ Collège :

Note méthodologique
- Parcours pédagogiques composés de :
     . Fiche 1 : La France vaincue, occupée et libérée,
     . Fiche 2 : Le gouvernement de Vichy, la Révolution nationale et la Collaboration,
     . Fiche 3 : Vivre en France durant l'Occupation,
     . Fiche 4 : La Résistance.

2/ Lycée :

- Note méthodologique
- Parcours pédagogiques composés de :
     . Dossier 1 : L'Etat français (le régime de Vichy),
     . Dossier 2 : Les Juifs dans la Drôme (antisémitisme, persécution, arrestation, déportation, protection),
     . Dossier 3 : Les résistants,
     . Dossier 4 : La Résistance armée,
     . Dossier 5 : La Résistance non armée,
     . Dossier 6 : La vie quotidienne.

Si vous êtes intéressés par ces dossiers, contactez nous : [email protected]

Réalisation des dossiers pédagogiques : Patrick Dorme (CDDP Drôme), Lionel FERRIERE (enseignant Histoire en collège et correspondant du musée de Romans), Michel MAZET (enseignant en lycée et correspondant des archives départementales). 

1. De la déclaration de guerre à l’Armistice, le 22 juin 1940 : Un mois après le début de leur attaque en mai 1940, les Allemands atteignent le nord de la Drôme. L’Armistice arrête les combats sur la rivière Isère. Le nord du département est occupé par les troupes allemandes.
2. De l’Armistice à l’occupation allemande, le 11 novembre 1942 : La Drôme est située en zone non occupée.
3. Du 11 novembre 1942 au 9 septembre 1943 : La Drôme est placée sous administration et occupation italiennes.
4. Du 9 septembre 1943 au 31 août 1944 : l’armée allemande occupe la Drôme ; c’est la période la plus intense pour la lutte contre l’ennemi et le gouvernement de Vichy.


Il s'agit d'une sélection de cartes nationales et locales sur la Résistance. La plupart de ces cartes ont été réalisées par Christophe Clavel et Alain Coustaury. Il s'agit d'une co-édition AERI-AERD tous (droits réservés)


CARTE INTERACTIVE DROME ET VERCORS DROMOIS ET ISEROIS
(Suivez ce lien pour afficher la carte et sélectionnez les points du paysage souhaités pour afficher les fiches correspondantes)


  France de 1940 à 1944
  Départements français sous l’Occupation
  Régions militaires de la Résistance en 1943
  La Drôme, géographie physique
  Esquisse de découpage régional de la Drôme
  Les communes de la Drôme
  Carte des transports en 1939
  Le confluent de la Drôme et du Rhône
  Densité de la population de la Drôme en 1939
  Densité de la population de la Drôme en 1999
  Evolution de la densité de population de la Drôme entre 1939-1999
  L’aérodrome de Montélimar-Ancône
  Aérodrome de Valence - Chabeuil - La Trésorerie
  Les caches des armes et du matériel militaire
  Les terrains de parachutages dans la Drôme
  Bombardements alliés et allemands dans la Drôme
  Immeubles détruits par les Allemands et la Milice
  Emplacement de camps de maquis de 1943 au 5 juin 1944
  Localisation des groupes francs qui ont effectué des sabotages en 1943
  Implantation et actions de la compagnie Pons
  FFI morts au combat ou fusillés
  Plan-de-Baix, Anse, 16 avril 1944
  Géopolitique de la Résistance drômoise en juin-juillet 1944
  Dispositif des zones Nord, Centre, Sud vers le 10 juin 1944
  Combovin, 22 juin 1944
  Vassieux-en-Vercors 21, 22, 23 juillet 1944
  Combat de Gigors 27 juillet 1944
  Le sabotage du pont de Livron
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 21 au 24 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 25 et 26 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 27 au 29 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 29 août à 12 heures le 30 août 1944
  Etrangers au département, non juifs, arrêtés dans la Drôme et déportés
  Déportation, arrestations dans la Drôme
  Déportation des Juifs dans la Drôme
  Lieu de naissance de Drômois déportés, arrêtés dans la Drôme et à l’extérieur du département
  Cartes des principaux lieux de mémoire dans la Drôme
  Perceptions de la Résistance drômoise

Publications locales :

Une bibliographie plus détaillée sera accessible dans l’espace « Salle de consultation » du Musée virtuel.

SAUGER Alain, La Drôme, les Drômois et leur département. 1790-1990. La Mirandole. 1995.
GIRAUDIER Vincent, MAURAN Hervé, SAUVAGEON Jean, SERRE Robert, Des Indésirables, les camps d’internement et de travail dans l’Ardèche et la Drôme durant la Seconde Guerre mondiale. Peuple Libre et Notre Temps, Valence, 1999.
FÉDÉRATION DES UNITÉS COMBATTANTES DE LA RÉSISTANCE ET DES FFI DE LA DRÔME, Pour l’amour de la France. Drôme-Vercors. 1940-1944. Peuple Libre, Valence, 1989.
DE LASSUS SAINT-GENIÈS (général), DE SAINT-PRIX, Combats pour le Vercors et la Liberté. Peuple Libre, Valence, 1982.
LA PICIRELLA Joseph. Témoignages sur le Vercors, 14e édition, Lyon, 1994
LADET René, Ils ont refusé de subir. La Résistance en Drôme. Auto-édition. Portes-lès-Valence, 1987.
DREYFUS Paul, Vercors, citadelle de Liberté, Arthaud, Grenoble, 1969.
MARTIN Patrick, La Résistance dans le département de la Drôme, Paris IV Sorbonne, 2002.
SERRE Robert, De la Drôme aux camps de la mort, Peuple Libre et Notre Temps, Valence, 2006.
SUCHON Sandrine, Résistance et Liberté. Dieulefit 1940-1944. Éditions A Die. 1994.
VERGNON Gilles, Le Vercors, histoire et mémoire d’un maquis, L’Atelier, Paris, 2002.

Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERD-AERI, 2007.

Ce travail n’aurait pu avoir lieu sans l’aide financière du Conseil général de la Drôme, du Conseil régional de Rhône-Alpes, du Groupe de Recherches, d’Études et de Publications sur l’Histoire de la Drôme (GRÉPHiD) et de l'AERD qui y a affecté une partie des recettes de la vente des dvd-roms, La Résistance dans la Drôme et le Vercors.

L’équipe de la Drôme tient à les remercier ainsi que :
- l’Office départemental des anciens combattants (ONAC),
- la Direction départementale de l’équipement de la Drôme (DDE),
- le Centre départemental de documentation pédagogique de la Drôme, (CDDP),
- le personnel et la direction des Archives départementales de la Drôme, de l’Isère, des Archives communales de Allan, de Crest, de Die, de Grâne, de Montélimar, de Romans-sur-Isère, de Triors, de Saint-Donat-sur-l’Herbasse, de Saint-Uze,
- les Archives fédérales allemandes (Bundesarchiv), le National Archives and Records Administration (NARA), The National Archives (les archives nationales britanniques), Yad Vashem,
- le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans, le Musée de la Résistance de Vassieux-en-Vercors, le Mémorial de La Chau, le Musée de Die, le Musée Saint-Vallier, la Médiathèque de Montélimar, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, le Mémorial Shoah, l’Association des Amis du Musée des blindés de Saumur, le Musée de la Division Texas (USA),
- l’Association Études drômoises, l’Association Mémoire d’Allex, l’Association Sauvegarde du Patrimoine romanais-péageois, l’Association Mémoire de la Drôme, l’Association des Amis d’Emmanuel Mounier, l’Association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit, l’Amicale maquis Morvan, la Fédération des Unités Combattantes et des FFI de la Drôme, l’Association nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors.

Mais nos remerciements s’adressent surtout à toutes celles et tous ceux, notamment résistantes, résistants et leurs familles, qui ont accepté de livrer leurs témoignages, de nous confier leurs documents et leurs photographies. Ils sont très nombreux et leurs noms figurent dans cette exposition. Ils s’apercevront au fil de la lecture que leur contribution a été essentielle pour l’équipe qui a travaillé à cette réalisation. Grâce à eux, une documentation inédite a pu être exploitée, permettant la mise en valeur de personnes, d’organisations et de faits jusqu’alors méconnus. Grâce à eux nous avons pu avancer dans la connaissance de la Résistance dans la Drôme et plus largement dans celle d’une histoire de la Drôme sous l’Occupation.
L’étude de cette période et des valeurs portées par la Résistance, liberté, solidarité, justice et progrès social…, nous semble plus que jamais d’actualité.

 

CONCEPTION, RÉALISATION

Maîtres d’ouvrage :
Association pour l’Élaboration d’un Cédérom sur la Résistance dans la Drôme (AERD), en lien avec l'Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI) au niveau national. 

Maîtrise d’ouvrage : Carré multimédia. 

Gestion de projet AERI : Laurence Thibault (directrice) – Laure Bougon (chef de projet) assistée d’Aurélie Pol et de Fabrice Bourrée. 

Groupe de travail : Pierre Balliot, Alain Coustaury, Albert Fié, Jean Sauvageon, Robert Serre, Claude Seyve, Michel Seyve. Patrick Martin et Gilles Vergnon interviennent sur des notices spécifiques. 

Sont associés à ce travail tous ceux qui ont participé à la réalisation du Dvd-rom La Résistance dans la Drôme, et qui par la même, ont contribué à une meilleure connaissance de la Résistance dans le département. 

Groupe pédagogique : Patrick Dorme (CDDP Drôme), Lionel FERRIERE (enseignant Histoire en collège et correspondant du musée de Romans), Michel MAZET (enseignant en lycée et correspondant des archives départementales). 

Cartographie : Christophe Clavel et Alain Coustaury.



Une quinzaine de réseaux ont des antennes dans la Drôme. Ils sont surtout spécialisés dans le renseignement et la réception des parachutages. Certains sont d’essence britannique ou américaine, d’autres sont issus des Français libres, à Londres et Alger.

Quatre réseaux ont organisé des parachutages dans la Drôme :
-Le SOE (Special operation executive) Buckmaster-Jockey dont le responsable est Francis Cammaerts. L'officier d'opérations est « Alain » (Pierre Reynaud) pour le Sud-Drôme, le Crestois et le Diois, et Georges Berruyer pour le terrain de Beaurepaire (Drôme-Nord-Isère). Il reçoit ses avions depuis Londres.
-L'OSS (Office of strategic services) est arrivé avec « Fred » (Brown) dans la Drôme, après son départ, son adjoint « Azur » (Gaston Vincent) réalisera quelques réceptions en Nord-Drôme.
-La SAP (Section atterrissage et parachutage) dont l'officier d'opération est Henri Faure, responsable Ardèche, Drôme, et Vercors, reçoit ses avions depuis Londres. La réception se fait sur le terrain « Agonie » à Eymeux.
-Le SARF, réseau d'Alger, dont l'officier d'opération Émile Pougnon couvre, avec Dieulefit et Nyons, une région Sud-Drôme qui se superpose avec celle d' « Alain ». Après son arrestation le 3 mai 1944 à Valence, son adjoint « Richard » (Roger Labbry) prend la direction des opérations. Il reçoit ses avions d'Alger.

Courant juin 1944, sur les instructions de Koenig qui veut unifier les FFI (Forces françaises de l’intérieur), les comités de réception et de parachutages sont placés sous l'autorité de Henri Faure qui laisse l'Ardèche à son adjoint Firmin Faure et le Vercors-Drôme-Isère à « Bob » (Robert Bennes). Le Nord-Drôme est confié à « Constant » (Léon Faille), et le Sud-Drôme à « Alain » et à « Richard », mais c'est la SAP qui contrôle l'ensemble.

S'ajouteront, après le 6 juin 1944, les parachutages organisés par les équipes Jedburgh, par exemple celle de « Noir » (Vuchot) pour le Nord-Drôme. Comme pour les autres organisations de Résistance, les réseaux s'appuient sur des réseaux d'amitiés préexistants dans les communes, et assurent un quadrillage du département. Ces réseaux organisent la réception des parachutages qui permettent d'armer la Résistance, d'abord les groupes-francs, quelques maquis, puis les compagnies FFI après le 6 juin 1944.

D'autres réseaux ont existé dans la Drôme. Il s'agit essentiellement de réseaux de renseignements dont l'implantation et l'activité sont plus ou moins importantes. La plupart sont dépendants du BCRA (Bureau central de renseignement et d’action). Les mieux connus de ces réseaux sont Nestlé-Andromède, Gallia, le NAP (Noyautage des administrations publiques). Les autres réseaux, ou sous-réseaux sont : Agir, Coty, Reims, Sabot, Andalousie, Corvette et Goélette, Phalanx, Ritz-Crocus, Résistance-Fer…

Si ces réseaux s'organisent indépendamment les uns des autres, ils s'appuient sur des Drômois prêts à servir toute structure qui permet de résister. Cela a une conséquence : plusieurs réseaux semblent interconnectés de par les personnes qui les constituent ou celles qui constituent leur état-major supérieur ; ils semblent être des sous-réseaux d'un même réseau. Les mêmes personnes travaillent souvent pour plusieurs réseaux, qui ne sont donc pas étanches. Pons travaille pour l'OSS, puis pour le SOE. Chancel, le pharmacien de Saint-Donat, travaille avec l'OSS, avec Vincent-Beaume, avec Henri Faure. Fernand Lévy, par exemple, est identifié pour trois réseaux : Sabot, Coty, Gallia.

Implication de Drômois dans d'autres réseaux :
On peut mentionner Bruno Larat, qui rejoint dès juin 1940 la France libre et sera arrêté à Caluire, avec Jean Moulin.

Le docteur Tibor Revesz-Long noue des contacts avec le général de Gaulle. Installé à Crest en 1941, il quitte la ville pour la clandestinité en 1943. Il dirige l'ensemble des radio-télécommunications en tant qu'inspecteur national des transmissions du réseau Action. Il crée l'unique école de radios clandestins en France. Il prend comme adjoint Gustave André, instituteur à Chabrillan. Il devient responsable, en août 1943, de l'ensemble des opérateurs radios des deux zones pour la Résistance intérieure.


                                          Various Networks Operating in Drôme

Fifteen networks have branches in Drôme. They mostly specialise in intelligence and receiving airdrops. Some are essentially British or American, and some are from the France-Libre in London and Algiers.

Four networks organized airdrops in Drôme:

-SOE (Special Operations Executive) Buckmaster-Jockey, for whom Francis Cammaerts is responsible. The operations officer was "Alain" (Pierre Reynaud) for Drôme-Sud, Crestois and Diois, and Georges Berruyer for Baurepaire (Drôme-Isère-Nord). It receives its planes from London.

-The OSS (Office of Strategic Services) arrives with "Fred" (Brown) in Drôme; after his departure his deputy «Azur" (Vincent Gaston) carries a few receptions in Drôme-Nord.

-The SAP (Section parachute landing), whose operating officer is Henri Faure, headed in Ardèche, Drôme, Vercors, which receives its planes from London. The reception is on the ground "Agony", in Eymeux.

-The SARF-network, in Algiers, whose operating officer Emile Pougnon covers Dieulefit and Nyons, the southern Drôme region which overlaps that of "Alain". After his arrest on May 3, 1944 in Valencia, his deputy "Richard" (Roger Labbry) takes the lead position. They receive their planes from Algiers.

In June 1944, on instructions from Koenig, who wants to unify the FFI (French Forces of the Interior), the reception committees and drops are placed under the authority of Henry Faure, who leaves his deputy Firmin Faure in control of Ardèche and Vercors-Drôme in the control of "Bob" (Robert Bennes). Drôme-Nord is entrusted to "Constant" (Léon Faille), and Drôme-Sud to "Allain" and "Richard". But it is SAP that controls all.

Added, after June 6, 1944, organised by the airdrops Jedburgh teams, for example that of "noir" (Vuchot) in Drôme-Nord. As with other Resistance organizations, networks are based on pre-existing friendship networks within the municipalities, and provide a grid for the district. These networks organise the reception of the parachutes that can arm the Resistance, first with the groupes-francs as well as with some maquis, then with FFI groups after June 6, 1944.

Other networks exist in Drôme as well. These are essentially networks of information whose locations and activities have more and less importance than one another. Most are dependent on the BCRA (Bureau central de renseignements et d'action). The best known of these networks is Nestlé-Andromède, Gallia, and NAP (Noyautage des administrations publiques). Other networks and sub-networks are: Agir, Coty, Reims, Sabot, Andalousie, Corvette et Goélette, Phalanx, Ritz-Crocus, Résistance-Fer…

If these networks are organised independently of each other, they rely on Drômois; ready to serve any structure that could resist. This has a consequence: several interconnected networks seem by persons who are or are not in the higher headquarters to be sub-networks of the same network. The same people often work for the same networks, which are not watertight. Pons works for the OSS, then for the SOE. Chancel, a pharmacist in Saint-Donat, works with OSS, with Vincent Baurne, with Henri Faure. Fernand Levy, for example, is identified with three networks: Sabot, Coty, and Gallia.

Drômois involvement in other networks:

One could mention Larat Bruno, who joins France-Libre in June 1940 and will be stopped at Caluire with Jean Moulin.

Dr. Tibor Revesz Long makes contact with General De Gaulle. Located in Crest in 1941, he leaves the city for the underground in 1943. He leads all radio communications as inspector of the national signal network of Action. He creates the unique clandestine radio school in France. Deputy Gustave André is a teacher at Chabrillan. He becomes responsible, in August 1943, for all radio operators for the two zones of the Resistance.


Traduction : Grace Hoffman

Auteur : Patrick Martin et Jean Sauvageon
Source : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme-Vercors, éditions AERI-AERD, février 2007.


 

Réseau Nestlé-Andromède



  • Médias liés
  • Contexte historique
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André Vincent-Beaume en 1953

Le réseau Nestlé-Androméde

Les responsables : Henri Jacquier-Garnier, "Mistral" sous-chef du réseau pour la vallée du Rhône, employé à la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône. Drey-Amieux sous officier d'aviation. André Vincent-Beaume. Chevalier-Roland remplace Ferlin fin décembre 1943.

Margès : Chosson (instituteur)
Chabeuil : Roger Armand (vétérinaire) chargé de l'observation de l'aérodrome.
Montélimar-Ancône : Ferlin second du réseau - lieutenant de réserve. Professeur, chargé du renseignement militaire et d'organiser le réseau autour de Montélimar et d'Ancône, puis remplace Grimaud à la surveillance de l'aérodrome de Chabeuil.
Montélier : Dye (sous-officier de carrière)
Nyons : Majoureau (sous-préfet de Nyons) s'occupe du Sud-Drôme
Die : Pissère (sous préfet de Die) s'occupe de l'est du département
Romans : Henri Grimaud (officier d'aviation), chargé de l'Air. Gilbert Chapelle, chargé du contre-espionnage à Romans, beau-père de Grimaud. Diebold - Alsacien parlant allemand, chargé de la surveillance de la gare de Romans. Chapus (chef de gare). Fougerat (adjudant de la gendarmerie). Combe (marchand de vin), prend en charge les radios du réseau qui sont concentrées dans la ville. Doyon (lieutenant de réserve). Morand agent de liaison avec le PC de Lyon, remplace Vincent-Beaume en mai 1944.
Valence : Un chef de service à la préfecture, assure la surveillance de Valence. Jean Perdrix (entrepreneur valentinois), il renseigne sur les travaux effectués sur l'aérodrome de Chabeuil. Fusch (restaurateur à Valence), alsacien, écoute attentivement tout ce qui se dit dans son restaurant. Nicolas (directeur de la Banque Populaire). Marty (travaille à la préfecture).

L'indicatif du réseau pour Drôme-Ardèche était “Zéphir-Verveine”. L'indicatif des agents variait suivant leur arme d'origine ou leur fonction. Dans le réseau Nestlé-Andromède, on conservait son prénom, prenant comme pseudonyme le nom de jeune fille de sa mère.


Auteurs : Patrick Martin et Jean Sauvageon
Sources : Archives privées Pierre Vincent-Beaume.

André Vincent-Beaume* appartient au réseau Nestlé-Andromède (FFC, Forces françaises combattantes) du 1er septembre 1943 au 31 mai 1944. Incorporé sous l'indicatif RC 77 comme chef du Secteur Drôme-Ardèche par "Nestlé" (chef de réseau) et "Mistral" (adjoint), il va organiser son réseau à partir d'un groupe d'instituteurs syndicalistes, sympathisants ou membres de la SFIO, de surcroît anciens condisciples de l'École normale de Valence. Il mobilisera même un de ses anciens élèves devenu à son tour enseignant : Henri Chosson.


Ses fonctions sont :
- Création et fonctionnement du réseau
- Organisation d'un réseau d'émissions avec François Pétrignani, adjoint au chef d'antenne "Cèdre".
- Recherche de terrains de parachutages et d'atterrissages avec "Turco".


(*) Etat des services d'André Vincent-Beaume :

Adresse : 45 rue de la République à Bourg-de-Péage.
Professeur au collège technique de Romans.
Ancien combattant volontaire 1914-1918.
Mobilisé comme capitaine à la 144e DI en 1939-1940.

Résistance :

1) Incorporé en septembre 1941 par Triboulet, chef de district dans l'organisation qui deviendra les MUR (Mouvements unis de la Résistance) de Romans.

Fonctions :
a. Chef de secteur du canton de Bourg-de-Péage (moins Saint-Nazaire, mais plus Clérieux, Chavannes, Marsaz).
b. Chargé des questions militaires et des plans de destructions pour la Drôme-Nord. Chef : Montagne de Lyon.

2) Camps du Vercors :

Ravitaillement depuis le début mai 1943 jusqu'à la fin novembre 1943. Nommé intendant général des camps par le commandant "Rouvier" et par "Jacques".

3) Compagnie de Romans pour le Vercors :

Depuis juillet 1943, chargé par le commandant "Rouvier" du recrutement des volontaires, de leur équipement individuel, de la mise au point du plan de mouvement et des moyens de transport pour se rendre sur le massif. Étude de la mise en état de défense du quartier sud-ouest (de Combe-Laval au Col du Rousset) suivant le plan du commandant "Rouvier", et recherche du matériel nécessaire.

4) Réseau Nestlé-Andromède (FFC) : du 1er septembre 1943 au 31 mai 1944. Incorporé sous l'indicatif RC 77 comme chef du Secteur Drôme-Ardèche par "Nestlé" (chef de réseau) et "Mistral" (adjoint).

Fonctions :
- Création et fonctionnement du réseau
- Organisation d'un réseau d'émissions avec François Pétrignani, adjoint au chef d'antenne "Cèdre".
- Recherche de terrains de parachutages et d'atterrissages avec "Turco".

5) Chef du Deuxième Bureau du Vercors pendant l'Affaire du Vercors.

Services créés : 1) Renseignements militaires. 2) Renseignements civils. 3) Tribunal et commission d'enquête. 4) Camp de concentration et de prisonniers de guerre. 5) Service des autorisations de circuler ou de quitter le "Plateau" (massif). 6) Prévôté et gendarmerie. 7) Compagnie de discipline. 8) Place de La Chapelle (garnison, DCA, etc.)

Pour remplir ces missions, a dû cesser toute activité professionnelle au collège technique de Romans de juin 1943 à la Libération.
Pour des raisons de sécurité, a dû quitter son domicile à trois reprises (1 : un mois ; 2 : 15 jours ; 3 : 15 jours).

Les 16 et 17 avril 1944, la Milice est venue pour l'arrêter afin de l'interroger et a perquisitionné chez lui. Avisé par la gendarmerie, il était absent.
Le 9 juillet 1944, la Milice a tenté d'arrêter Mme Vincent et son fils Pierre. Avisée par le commissariat de police de Romans, elle put partir juste à temps.
Le 4 août 1944, un détachement de l'armée allemande, venu à Saint-Nazaire-en-Royans, a pillé son logement et brisé ses meubles.

Signature de Vincent-Baume.

Avait été avisé en octobre 1943 par le préfet de la Drôme, par l'intermédiaire du Dr Eynard, maire de Bourg-de-Péage, et de M. Lassarat, adjoint, qu'il devait cesser son activité dans le canton de Saint-Donat, ayant été dénoncé. Par la suite, le fit aviser à deux autres reprises, par M. Lelouche pour Charpey et par M. ? pour Romans - Bourg-de-Péage.

En octobre 1943, M. Méjean, inspecteur d'académie, l'avisa qu'on avait demandé sa révocation. Cottavoz (Romans), Carmet (Saint-Michel), Trapier (Saint-Martin-en-Vercors) relâchés par la Gestapo de Lyon l'avisèrent qu'on les avait interrogés à son sujet.

Légion d'honneur

Après avoir été rayé des contrôles et promu capitaine honoraire, a été proposé au titre normal, inscrit au tableau en juillet 1952. Proposé par les Pionniers du Vercors, par l'intermédiaire de la subdivision de Grenoble, fin septembre 1952.


Auteurs : Patrick Martin et Jean Sauvageon

Titre : Réseau Nestlé-Andromède

Légende :

Réseau expliqué par André Vincent-Beaume, un des principaux responsables de la Résistance dans la région de Romans et dans le Vercors.

Genre : Texte     Type : Témoignage écrit

Source : © Archives privées André Vincent-Beaume - Droits réservés

Détails techniques :

Témoignage écrit (fichier .pdf).


Date document : Sans date

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme