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Gustave Eysseric

Légende :

Gustave Eysseric, dit "Durand", chargé départemental pour l'Isère des liaisons et du ravitallement, chef du maquis de Malleval

Au dos : proposition de citation de Gustave Eysseric au grade de chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, signée du commandant Le Ray le 24 octobre 1944- dossier SHD 16P 213539

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Association nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Date document : Sans date

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Isère - Malleval-en-Vercors

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Analyse média

Transcription du motif de la proposition au grade de chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, rédigée par le commandant et chef des FFI isérois, Alain Le Ray, le 24 octobre 1944 [voir document au verso] :

" Officier d'élite qui n'a jamais admis la défaite. S'est engagé parmi les premiers dans les rangs de la Résistance.

Chargé dans le département de l'Isère des missions de liaisons et de ravitaillement particulièrement délicates et dangereuses, s'est acquitté de cette tâche avec un esprit de sacrifice total.

Envoyé à Malleval pour y assurer le commandement intérimaire d'un camp du maquis, y a trouvé une mort glorieuse à la tête de ses hommes le 29 janvier 1944, tombant face à l'ennemi en chasseur. "

 

Nota Bene : on notera l'erreur dans son année de naissance, qui n'est pas 1944, mais 1904.


Equipe GVR.

Contexte historique

Né le 30 avril 1904 à Roussieux (Drôme). Engagé volontaire, il gravit les grades. Il sert au Maroc, où il participe à la campagne du Rif en 1925.
En 1939, il est sous-lieutenant au 7e BCA (au sein de la 25e DBA - demi brigade alpine). Il est cité pendant la Campagne de France.
En août 1940, il est muté au 6e BCA(Bataillon de chasseurs alpins) à Grenoble.

Dès novembre 1942, il est l’un des premiers à rejoindre le commandant de Reyniès à l’ORA. Il devient son adjoint chargé des liaisons. À la demande du commandant de Reyniès, il prend le commandement du maquis de Malleval, fort de 42 hommes. En décembre 1943, il est nommé lieutenant par le commandant de Reyniès, nouveau chef de l’ORA/AS, devenue Armée Secrète Unifiée (ASU).

Il est tué par les Allemands lors de l’anéantissement du maquis de Malleval le 29 janvier 1944.

Distinctions :
Chevalier de la légion d’honneur (à titre posthume)  ; Croix de guerre 1939-45 (deux citations).

 

Pour en savoir plus :

Les raids et coups de boutoir contre la Résistance du Vercors (G. Giraud)

Le ravitaillement (A. Raffin)


Auteur : Collectif équipe GVR

Sources :

Philibert de Loisy, in Actes du colloque Les Militaires dans la Résistance, Ain-Dauphiné-Savoie, 1940-1944, Avon-les-Roches, Anovi, 2010.

Archives Service Historique de la Défense (SHD), dossier 16 P 213539.