Actions retardatrices allemandes pour freiner la 3e DI au sud de Montélimar

Légende :

Un des moments de la dure bataille qui s'est déroulée essentiellement au nord de Montélimar.

Genre : Image

Type : Carte

Producteur : réalisation Pierre Balliot

Source : © Collection Pierre Balliot Droits réservés

Détails techniques :

Carte en couleur.

Date document : 2007

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme

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Analyse média

Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 190.
Elle précise les localisations et les symboles des unités adverses.

La manœuvre retardatrice au sud de Montélimar.



Contexte historique

Pour opposer une forte résistance à la progression de la 3e DI du Major-general O’Daniel chargée de jouer un rôle de piston pour comprimer la 19e Armée du General der Infanterie Wiese dans le chaudron, les détachements d’arrière-garde allemands appliquent une manœuvre de retraite en « perroquet » particulièrement efficace.

Le 25 août, alors que le groupement de corps (Korpsgruppe) temporaire von Wietersheim attaque simultanément dans trois secteurs du chaudron, ses arrières sont bien assurés par un dispositif de sûreté établi des lisières nord d’Orange jusqu’à Nyons en passant par Vaison-la-Romaine avec, déployés de l’ouest à l’est, les régiments 933 et 757 de la 338e DI du Generalleutnant L’Homme de Courbière, le 3e bataillon du 669e régiment de pionniers d’armée devant Vaison-la-Romaine et les 1er et 2e bataillons de ce même régiment devant Nyons. Ceci pendant que, simultanément, un deuxième rideau retardateur est en cours de mise en place, entre Bollène et les carrefours situés à l’est de Valréas, aux ordres de l’Oberstleutnant Lindequist, adjoint au commandant de la 198e DI.

Le 26 août, après la percée à La Coucourde, une bascule du dispositif retardateur s’effectue : pendant que la Speerverband Lindequist prend le combat à sa charge, la 338e DI et les trois bataillons du régiment de pionniers d’armée effectuent un bond plus au nord où de nouvelles positions d’arrêt avaient été préparées en dégageant des champs de tir, en obstruant des itinéraires et en minant les passages obligés. Cette nouvelle ligne d’arrêt s’étend des lisières sud de Pierrelatte, tenues jusqu’à 16 h le 26, jusqu’à Grignan et Taulignan tenues jusqu’au 27 à midi. Les 1er et 2e bataillons de pionniers d’armée sont déployés à l’ouest du dispositif, deux compagnies d’infanterie de la 198e DI contrôlent Grignan et Taulignan. La 338e DI s’est regroupée autour d’Allan, prête à relever la 11e Panzer-Division au nord de La Coucourde.


Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.