Gare de Camargue, Arles, août 1944

Légende :

La gare de Camargue d'Arles, après les bombardements alliés d'août 1944

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Emilien Barral

Source : © Photographie Emilien Barral, coll. CRDA Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en sépia.

Date document : Août 1944

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Arles

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Analyse média

Cette photographie montre la destruction du bâtiment et des voies de la gare de Camargue. Deux personnages s’éloignent, en discutant, de la scène du bombardement.


Alain Giacomi

Contexte historique

La « Compagnie des chemins de fer de Camargue » crée, à la fin du XIXe siècle, deux lignes Arles Salin-de-Giraud et Arles – Les-Saintes-Maries-de-la-Mer pour acheminer les voyageurs et les marchandises à travers la Camargue. Le dépôt d’Arles possédait une gare importante, la gare de Camargue. Elle était située dans le quartier de Trinquetaille, non loin de la gare maritime, et comprenait, outre le dépôt, des ateliers d’entretien et des installations de transbordement. Dès le premier bombardement du pays d’Arles, le 25 juin, le quartier de Trinquetaille est touché par l’aviation alliée qui vise en priorité à paralyser le trafic ferroviaire. À la suite du bombardement, effectué par 60 avions pendant sept à huit minutes, 120 points de chute sont relevés sur la ville d’Arles, à Trinquetaille et à Gimeaux.


Georges Carlevan et Marion Jeux, "Les bombardements", in Résister en Pays d’Arles, 1944-2014, 70e anniversaire de la Libération, Arles, Actes Sud / Association du Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du Pays d’Arles (CRDA), 2014, pp. 120-131.

Georges Vlassis, « La gare des Chemins de fer de Camargue », in "Trinquetaille, faubourg de notre rive droite", Bulletin des Amis du Vieil Arles pour la protection de son patrimoine historique et esthétique, n °68, septembre 1989, pp. 38- 39.