Des moyens de transports à risques haut ▲

L'utilisation des transports en commun (bus, tramway, métro) et du chemin de fer est dangereux pour les résistants car les contrôles y sont inopinés et fréquents, voire systématiques lors du franchissement de la ligne de démarcation.Néanmoins, les passages et les transports de matériel clandestins se multiplient, malgré la nécessité de posséder un Ausweis (laissez-passer).L'usage de la bicyclette permet de fuir rapidement et d'y cacher des documents ou objets compromettants (dans le guidons, les roues).

Source(s) :

Henri Noguères, La vie quotidienne de résistants de l’armistice à la Libération (1940-1945), Paris, Hachette, 1984.

Dominique Veillon, Vivre et survivre 1939-1947, Paris, Payot, 1995.

« Les cheminots dans la Résistance », La Lettre de la Fondation de la Résistance Numéro spécial 2005. (exemplaires disponibles à la Fondation)

Les moyens de communication parallèles haut ▲

Afin de communiquer entre membres d'une même organisation de résistance mais aussi avec la résistance extérieure, des moyens de communication parallèles sont mis en place pour survivre dans la clandestinité: les agents de liaisons, souvent des femmes ou les plus jeunes pour ne pas éveiller les soupçons, se chargent du transport du matériel ou des informations. Leur mission est périlleuse et les contacts entre agents limités afin d'éviter le démantèlement d'un réseau après l'arrestation d'un de ces membres (utilisation de noms de codes, limitation des contacts, cloisonnement de l'information).L'usage de faux-papiers permet également aux résistants recherchés de pouvoir circuler sous plusieurs fausses identités. En captivité, l'inventivité des prisonniers leur permet encore de communiquer entre eux.

Source(s) :

Témoignages

Jeanne Bohec, La Plastiqueuse à bicyclette, Paris, Editions du Félin, 1999.

Entretien avec Denise Vernay, paru dans le n°413 (janvier-février 2011) de la revue Historiens et Géographes (extraits disponibles sur le site internet de la Fondation de la Résistance).