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Quartier cellulaire

Seule une petite minorité de prisonniers (une cinquantaine) est détenue dans ces cellules du quartier cellulaire dont les premiers résistants regroupés ici à l’été 1943. Les 60 cellules sont ici distribuées sur deux étages, autour d’un couloir central.
Après l’échec de l’évasion collective du 19 février 1944, les brigades mobiles de Limoges et Toulouse sont appelées en renfort pour mener des interrogatoires. Suite à cela, cinquante otages, considérés comme meneurs, y sont isolés. Douze d’entre eux passent ici leurs dernières heures avant d’être exécutés sur ordre de la cour martiale le 23 février 1944, dans la cour d’étendage (aujourd’hui « cour des fusillés »), attenante.

Auteurs : comité de rédaction
Sources : Amicale des anciens détenus patriotes de la centrale d’Eysses, L’insurrection d’Eysses, éditions sociales, 1974. Corinne Jaladieu, La prison politique sous Vichy. L’exemple des centrales d’Eysses et de Rennes, L’Harmattan, 2007.