"Les FFI"

Les Alliés souhaitent protéger le port de La Pallice de toute destruction. Mais l’armée française, limitée en nombre est déjà dirigée vers le nord-est. Aussi la tâche de libération est-elle confiée aux FFI de la zone B. Le colonel Henri Adeline, chef de l’armée secrète de Dordogne, a reçu le commandement de ces troupes venues de Charente, de Dordogne, de Vendée et des Deux-Sèvres, voire d’un peu plus loin Ces soldats sont mal équipés, autant en armes lourdes qu’en équipement de base. Dans ce domaine tout manque : vêtements réglementaires, manteaux et accessoires chauds pour l’hiver, linge, couvertures et surtout chaussures et bottes. Venus de groupes divers, ils sont parfois difficiles à coordonner et à superviser. Ces troupes encerclent les poches sous la direction du colonel Henri Adeline, sous le haut commandement du général de Larminat, issu des Forces françaises libres, et qui prend, au nom des Alliés, la tête des Forces françaises de l’Ouest (FFO) marquant l’implication du gouvernement provisoire de la République Française dans cette zone.

Son service de renseignements opérationnels (SRO) se substitue désormais à Londres pour recevoir les demandes d’armes et de matériels. Il charge alors H. Adeline du front de Royan tandis que le colonel Chêne est chargé du secteur de La Rochelle. La signature d’engagement volontaire pour la durée de la guerre, mesure prise en septembre, est mise en œuvre concomitamment. Un cinquième environ des volontaires retourne alors à la vie civile, soit par refus de s’engager, soit qu’ils soient exclus du fait de leur âge ou de leur profession (pas de cheminots, pas de fonctionnaires…). Cette mesure qui permet de faire un tri et écarte de fait un certain nombre de maquisards.

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