Organiser et coordonner les actions de la Résistance

Les moyens de communication étant sévèrement contrôlés par l'occupant et le régime de Vichy, les résistants doivent utiliser des systèmes parallèles afin de se transmettre le matériel et les informations stratégiques nécessaires pour structurer et coordonner leurs actions. Dans la clandestinité, un rôle essentiel est joué par les intermédiaires qui recueillent et participent à la diffusion de renseignements et de matériel, notamment les agents de liaison qui circulent le plus souvent à vélo. Les liaisons aériennes, maritimes et radio mises en place entre la résistance intérieure, les Alliés et la France Libre s'intensifient au cours de la période. La transmission de renseignements, les parachutages d'agents et de matériel sont un enjeu capital pour préparer la libération du territoire, en assurant l'unification d'organisations nombreuses et aux influences politiques très diverses.

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Le contrôle des déplacements, ainsi que la pénurie de carburants obligent les résistants à trouver des moyens parallèles afin de se transmettre les informations stratégiques et le matériel utiles à l'organisation de leur lutte clandestine contre l'occupant et le régime de Vichy.

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La mise en place puis l'organisation progressive de liaisons aériennes, maritimes et radios entre la résistance intérieure et extérieure leur permet de coordonner leurs actions. Les conditions d'envoi de renseignements et de réception de matériel demeurent toutefois périlleuses: les opérateurs radios sont par exemple soumis à de strictes consignes de sécurité car ils sont une cible privilégiée de l'appareil répressif allemand.