L'attente, les coups de boutoir italiens, allemands et miliciens

L’Isère et la Drôme, situés dans la zone libre de juin 1940 à novembre 1942, connurent deux périodes d’occupation. La première, de novembre 1942 à septembre 1943, fut celle des troupes italiennes. En effet, après le débarquement allié au Maroc et en Algérie, l’Italie occupa les régions alpines et la Corse.

L’armistice du 3 septembre 1943 signé par le maréchal Badoglio renversa la situation, provoquant l’arrivée en force des troupes allemandes sur l’ensemble du territoire et notamment à Grenoble ; il s’agit de la deuxième période d’occupation allant jusqu’en août 1944.

L’occupant, italien ou allemand, n’a pas déployé de troupes permanentes sur le massif avant l’attaque du 21 juillet 1944.

Il est évident qu’il surveillait la montée en puissance de la Résistance en infiltrant des espions, en engageant ses avions d’observation et en procédant à des sondes ponctuelles souvent à partir de renseignements.

Les forces italiennes, du fait de l’activité de l’Organizzazione per la Vigilanza e la Repressione dell'Antifascismo (OVRA), la police politique italienne, portèrent quelques coups à la Résistance.

La 157e division de réserve du général Karl Pflaum, appuyée par tout le dispositif de répression des Allemands, s’avéra plus dangereuse que la répression italienne quant aux exactions pratiquées à l’encontre des habitants du massif.

La milice lyonnaise fit une incursion ravageuse à Vassieux-en-Vercors et à la Chapelle-en-Vercors du 16 au 23 avril 1944.

Auteur(s): Julien Guillon et Guy Giraud

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