Bretagne

En Bretagne, le mouvement se développe en 1941 grâce à François Tanguy-Prigent et Jean Gosset. Les milieux socialistes, syndicalistes et la fonction publique constituent le terrain de recrutement principal du mouvement. En mai 1943, à Rennes, Heurtier, pharmacien, constitue avec son fils, Honoré Commeurec, Guyader et Louviot, le premier noyau du mouvement. Des quatre départements bretons, les Côtes-du-Nord furent organisées l’avant dernier, le dernier étant le Morbihan. Les membres de Libération-Nord hébergent et s’occupent de l’évasion d’aviateurs alliés (réseau d’évasion Bordeaux-Loupiac et de renseignements Cohors-Asturies et Eleuthère.)

En Bretagne les principaux responsables de Libération-Nord furent :

En Côtes-du-Nord, Georges Heurtier, déporté, Yves Lavoquer, Guennebaud, Charles Bescont.
Dans le Finistère, Aldéric Lecomte, Louis Dupoux
En Ille-et-Vilaine, Honoré Commeurec, Victor Louviot
Dans le Morbihan, Maurice Marchais, Joseph Rollo

Une mention particulière doit être attribuée à l'efficacité des sections AS de Libération-Nord dans cette région. Leur action fut placée sous l'autorité du général Audibert et de Tanguy-Prigent, de Yves Lavoquer et de Salaün. A titre d'exemple, indiquons que dans le Finistère, sur 11 000 FFI, 6 000 relevaient de Libération-Nord. Les pertes furent lourdes, parmi lesquelles on ne peut manquer de rappeler la mort en déportation de Mme la Générale Audibert et l'assassinat par la Gestapo d'Agnès de la Barre de Nanteuil, agent de liaison du général Audibert, affreusement torturée.

Source(s):

Sources : WIkiArmor.
Un mouvement de Résistance, Libération-Nord, plaquette réalisée par l'association Libération-Nord.

Plan de l'expo

Crédits

Biographie(s)

Côtes-du-Nord haut ▲

En Côtes-du-Nord, Georges Heurtier (déporté), Yves Lavoquer, Guennebaud, Charles Bescont furent les principaux cadres du mouvement Libération-Nord. La répression allemande y fut particulièrement sévère dès février 1944. Les commandants Veillet et J. Landelle furent fusillés. Libération-Nord eut dans ce département 20 déportés, dont 8 morts de déportation. 

Finistère haut ▲

Dans le Finistère, Libé-Nord mène des actions de noyautage de l'administration et d'aide aux réfractaires du STO. Tanguy-Prigent coordonne l'activité civile du mouvement. Les autres principaux responsables sont ldéric Lecomtee et Louis Dupoux. Le 6 Juin 1944, ce mouvement compte 7 000 militants dans le Finistère. Hervé Mao, maire SFIO de Châteaulin, Fernand Deuve de Douarnenez ou Thomas Lebranchu appartiennent à Libé-Nord. Après le débarquement de Normandie, les résistants de Libé-Nord participent à des activités militaires pour aider les Alliés, dans le nord-Finistère en particulier. Le 8 août 1944, 200 F.F.I participent à un parachutage au "grand Kéroec." 

Morbihan haut ▲

Dans le Morbihan, les responsables furent Maurice Marchais, Joseph Rollo, Le Coutaller, Le Penvern, R. Barre (qui fut fusillé). Lorsque Jean Gosset prit la direction de Cohors-Asturies, il créa parallèlement un maquis dans le Morbihan baptisé "National Maquis".