"Le dilemme des armes du maquis"

Dès lors que la Résistance éprouve la nécessité de dépasser sa genèse pour renforcer et diversifier ses réseaux clandestins, elle envisage des actions armées contre l’occupant, immédiates pour certaines, et en prévision des débarquements alliés sur le sol français, pour d’autres.

Le Service du Travail Obligatoire (STO) amène un afflux de réfractaires dans les zones-refuges du Vercors. Il en résulte l’obligation d’organiser et de structurer des camps pour les accueillir et les soutenir.

Pour dépasser cette organisation de base et envisager le combat, le dilemme de l’armement des maquisards s’est posé d’emblée. L’armement de récupération se révèle insuffisant. L’appel aux parachutages émis en direction de Londres et d’Alger porte ses fruits, notamment au printemps 1944. Il n’est cependant fourni que des armes légères.

Dans le même temps, les Allemands se structurent et renforcent leurs moyens d’action pour contrer la montée en puissance du Vercors. Lors des combats majeurs qui se sont déroulés sur le massif, surtout à Vassieux-en-Vercors, du 21 au 23 juillet 1944, les unités reçoivent l’ordre de rompre le contact et de se disperser pour reprendre le combat après le départ des Allemands, du fait qu’aucun armement lourd n’a été livré par les Alliés ou le BCRA.

Auteur(s) : Guy Giraud

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