Les premiers résistants

Dès 1941 se forme le premier groupe de Résistance de Villard-de-Lans, autour d'Eugène et Simone Ravalec, de Théo Racouchot, d'Edouard Masson, de Victor Huillier, de Jean Glaudas, de Marcel Dumas, de Marius Charlier et de Clément Baudoingt.

En 1942, ces personnalités sont rejointes par d’autres, résidant à Lans, Autrans, Méaudre, Saint-Martin-en-Vercors et Pont-en-Royans. Parmi elles, trois femmes joueront un rôle déterminant : Yvonne Ravalec, Denise Glaudas et Thérèse Huillier.

Ce noyau originel ratifie son adhésion au mouvement Franc-Tireur.

Le 6 avril 1942, Eugène Samuel prend contact avec Léon Martin de Grenoble, établissant ainsi le premier lien entre le groupe de Grenoble (Eugène Chavant, Aimé Pupin notamment) et celui du Vercors. L'entreprise de cars Huillier facilite les liaisons.

Le 6 janvier 1943, Victor Huillier organise le camp d’Ambel dans la Drôme, camp 1 du massif, pour accueillir les réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).

En 1943, la source primordiale de la Résistance s’associe à l’équipe de Pierre Dalloz, promoteur du Projet Montagnards. Ainsi naît le premier comité de combat du Vercors.

Auteur(s): Guy Giraud
Source(s):

Bulletin Le Pionnier du Vercors, n° 129, novembre 2014.

Plan de l'expo

Crédits

Partenaires

Bibliographie

Chronologie

Pédagogie

Actualités

La naissance de la Résistance en Vercors haut ▲

Les premiers résistants du Vercors sont originaires de Villard-de-Lans. Les noms des neuf premiers résistants sont inscrits sur la plaque aposée sur la façade de la pharmacie du Parc.

Y figurent une femme et huit hommes.         

L’observation sociologique du groupe montre sa diversité en regard des professions exercées et du niveau social des intéressés : une pharmacienne, un médecin, un hôtelier, un banquier, un négociant, un transporteur, un électricien de Force et Lumière, un percepteur et un agriculteur.

Auteur(s) : Guy Giraud
Source(s) :

ANPCVV, Bulletin Le Pionnier du Vercors, numéro 19, Grenoble, novembre 2014, page 29.