La reconstruction

En août 1944, après le départ des troupes allemandes, le constat est accablant : des centaines de maquisards ont été tués et plusieurs dizaines de civils ont perdu la vie. Des centaines de bâtiments ont été détruits et les circuits économiques sont à réactiver. L’agriculture est en berne et le tourisme, qui avait pris son essor au début du XXe siècle, n’engendre plus de rentrées financières. Sur le massif, il est ainsi impératif de participer à l’effort de reconstruction ; de plus le climat de montagne pose la question urgente du relogement.

Entre 1944 et 1945, de nombreuses initiatives, privées ou publiques, prennent en charge le coût et les modalités pratiques de la reconstruction ; c'est notamment le cas du Comité d’Aide et de Reconstruction du Vercors (C.A.R.V.) et de l’« Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors », (A.N.P.C.V.V.). Le ministère de la Reconstruction, qui s’appuie sur ses représentations départementales (Drôme et Isère) ainsi que sur des initiatives locales (associations de sinistrés), participe également à l’effort de reconstruction, appuyé par l'élan de générosité provenant de la Suisse par l’intermédiaire du « Don suisse ».

Progressivement, le C.A.R.V. prendra en charge le soutien moral aux populations. En effet, si toutes ces initiatives vont permettre au massif de se relever peu à peu, la cicatrice liée aux massacres perpétrés peine à se refermer.

Auteur(s): Julien Guillon
Source(s):

Archives Départementales de la Drôme, 943W13 - 2827W (15-21).

Archives Départementales de l'Isère, 170M5.

Archives ANPCVV- Grenoble.

Gilles VERGNON, Le Vercors : Histoire et mémoire d’un maquis, Paris, éd. de l'Atelier, 2002.

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C’est un vaste territoire qu’il faut reconstruire, après la fin des combats. Si les aspects matériels sont essentiels (habitations, fermes, bâtiments publics), il faut également panser les plaies d’une population particulièrement meurtrie par les massacres et les atrocités.

Auteur(s) : Julien Guillon