"La gouvernance du Vercors"

Après le 22 juin 1940, date de la signature de l’Armistice, des Français ou des étrangers persécutés par les nazis gagnent la zone libre et le refuge du Vercors comme c'est le cas de familles de confession juive, d'Alsaciens ou du lycée polonais Cyprian-Norwid. Certains entreront plus tard dans la résistance.

En 1941 et 1942, les premières initiatives personnelles et les premiers conciliabules, qui seront fédérés par les mouvements, notamment Franc-Tireur, ont posé les jalons d’une Résistance multiforme qui a évolué en fonction de la chronologie des événements. L’instauration de la Relève puis du Service du Travail Obligatoire (STO) a accéléré les modalités de résistance en 1943, même si d’autres motifs conduisent au Vercors par diverses filières clandestines. Des camps sont créés dans le Vercors. La gouvernance bicéphale du Vercors, partagée entre civils et militaires, assure l’encadrement et le ravitaillement de ces troupes hétérogènes. La mobilisation du 9 juin 1944 accentue ce mouvement.

Le besoin en cadres militaires d’active ou de réserve devient un impératif. Il en résulte parfois des difficultés de commandement, les jeunes résistants n’étant pas acquis à certaines formes de discipline jugées désuètes.

Bien que soutenus par la population, la formation des camps entraîne aussi des rapports conflictuels entre civils et militaires, compte tenu du danger présenté par les réactions de l’occupant et de la milice.

Auteur(s) : Guy Giraud et Julien Guillon

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