"Le maquis du Vercors, Bir-Hakeim et Oradour-sur-Glane"

Le maquis du Vercors est à la fois connu pour les combats qui s’y déroulèrent à l’été 1944 (le général Alain Le Ray parlait de « la Bataille du Vercors ») et les représailles terribles exercées par l’occupant à la suite des combats, qui n’épargnèrent ni les résistants, ni les civils, ni le bétail, ni les habitations (La littérature associée évoque « le martyre du Vercors » ).

Les deux aspects sont indissociables et constituent, selon les termes employés par le général Zeller devant la Commission d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, « l’épopée tragique du Vercors ».

Cette  tragédie, « plaie au flanc de la Nation et fierté nationale », selon les termes du ministre Kader Arif, présent en juillet 2013 à Vassieux-en-Vercors, a été comparée par de grands témoins comme le général Koenig, héros de Bir-Hakeim, puis chef des FFI, à une « mission de sacrifice », comme Eugène Chavant, chef civil du Vercors, dans sa conférence du 6 février 1945 à « un Bir-Hakeim de la Résistance dans la métropole », comme l’Abbé Pierre à « un premier Oradour » en parlant spécifiquement de la répression du maquis de Malleval, dont il fut l'un des fondateurs. C’est ce dernier volet sombre, conséquence des autres volets, qui est abordé dans les documents qui suivent.

Auteur(s) : Philippe Huet
Source(s) :

Patrice Escolan et Lucien Ratel, Guide mémorial du Vercors résistant, Paris, éd. Le Cherche midi, 1994, p. 177.

Archives Famille Huet - Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, commission d'histoire de la Résistance (Vercors), 1re séance du 3 février 1961, témoignage du général Kœnig, tapuscrit, pp. 39-40.

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