"Les mouvements de Résistance"

Les premières organisations de Résistance se structurent dans la région dès 1940. Les fondateurs des trois grands mouvements de la zone Sud (Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur) arpentent d’ailleurs la R2 et la ville de Marseille en 1940 et 1941, prenant des contacts en vue de recrutement, tandis que leurs bulletins et journaux y circulent.

Le Mouvement de Libération nationale d’Henri Frenay et Berty Albrecht diffuse Les petites Ailes de France, journal qui prend le nom de Vérités en juillet 1941 puis de Combat en novembre 1941, lorsqu’il s’unit avec le mouvement Liberté de François de Menthon et Pierre-Henri Teitgen. Le mouvement Libération-Sud d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie fait paraître le journal Libération. Basé à Lyon, le mouvement Franc-Tireur de Jean-Pierre Lévy édite le journal clandestin du même nom. En mai 1941, le Parti communiste français crée le mouvement Front National de lutte pour la libération de la France.

Ces mouvements évoluent sous les coups de la répression, et en fonction de l’évolution du conflit, du renforcement de la politique de collaboration de Vichy, de l’Occupation et des liens qui se tissent avec la France Libre. Leur organisation et leurs formes d’actions se modifient. Ils incluent progressivement des services de renseignements, d’aide sociale et matérielle aux résistants et à leurs familles, ainsi que des groupes armés.

Hérités de l’organisation de Combat, considéré comme mouvement modèle de par sa structure, certains de ces services finissent par embrasser tout le territoire, à l’instar du Noyautage des Administrations Publiques (NAP) ou encore du Comité des Œuvres Sociales des Organisations de Résistance (COSOR).

Auteur(s) : Equipe PACA

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