"Les syndicats clandestins"

Les deux grandes confédérations syndicales ouvrières, la confédération générale du travail (CGT) et la confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), sont interdites par Vichy. Mais elles se reconstituent clandestinement et participent au conseil national de la Résistance. 

La CGT, divisée nationalement depuis 1939 et l’exclusion des communistes, se réunifie, en avril 1943, lors des « accords du Perreux » dans la banlieue parisienne. Dans les Bouches-du-Rhône, elle fait paraître Le Midi Syndicaliste, journal de l’Union départementale des syndicats ouvriers, et des journaux par secteurs professionnels. En 1944, infiltrés dans les syndicats officiels dont ils prennent le contrôle, les militants de la CGT clandestine animent dans la région marseillaise deux mouvements de grèves importants, en mars puis en mai 1944, qui touchent la plupart des grandes entreprises.

The Clandestine Unions

The two largest workers’ unions, la Confédération Générale du Travail (CGT) and la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC), were banned under the Vichy government. They nevertheless reformed clandestinely and were represented in the national council of the Résistance (CNR).

The CGT, very much divided since 1939 when the Communists were excluded, reunited in April 1943, during the “Perreux Agreements” in the Paris suburb. In the Bouches-du-Rhône, the CGT published the Le Midi Syndicaliste, the newspaper of the departmental trade unions as well as newspapers covering various professional sectors. In 1944, the CGT infiltrated official trade unions and eventually took them over and spread activity throughout the Marseille region through two very important strikes, one in March and another in May of 1944, which affected most major companies.

 

Auteur(s) : Equipe PACA
Source(s) :

Traduction : Sarah Buckowski.

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