"Arles"

À l'annonce du débarquement allié sur les côtes varoises le 15 août, le comité local de libération (CLL) désigne une commission militaire pour préparer la libération. Dirigée par Julien Chavoutier, celle-ci se réunit le 18 août à la villa Lascol, chez Henri Morand à Pont-de-Crau. L'insurrection est décidée. Elle débute le 22 août. Les FFI de Raphèle commencent leurs manoeuvres de harcèlement du côté du château de Barbegal, où se situe l'état-major allemand. Tandis que les résistants occupent l'usine Sud Électrique à Pont-de-Crau pour éviter sa destruction, les combats éclatent à Arles : les FFI prennent la mairie, la sous-préfecture, et la Kommandantur (hôtel Jules-César). Ils libèrent la caserne Calvin, où des prisonniers étaient retenus en otage alors que le bâtiment était miné. À la tombée de la nuit, les FFI organisent la défense de la ville. Le lendemain, les Allemands attaquent par l'avenue de Montmajour (actuelle avenue Stalingrad) et les combats s'engagent place Lamartine. Les FFI sont à pied d'œuvre et, malgré la faiblesse de leur armement, la ligne de défense ne cède pas. En fin d'après-midi, un détachement de Port-Saint-Louis-du-Rhône arrive en renfort. L'ennemi bat en retraite, emmenant vingt otages. Julien Chavoutier envoie un ultimatum : "Pour un otage malmené, je ferai fusiller dix prisonniers." Les otages sont libérés. Le 24 août, c'est dans une ville en liesse que l'avant-garde américaine arrive à Arles, précédant les unités françaises.

Auteur(s) : Marion Jeux

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