"Le retour des "absents" (déportés, STO, prisonniers de guerre)"

L’avance alliée vers Berlin et le recul des troupes allemandes permettent la libération des déportés et des prisonniers de guerre détenus en Allemagne et dans les territoire annexés par le Reich. Leur rapatriement, ainsi que celui des requis du STO (Service du travail obligatoire) s’organise progressivement, par le rail, la route ou les airs. Commencé avant la capitulation allemande, il se poursuit jusqu’à l’automne 1945.
Divers centres sont ouverts en France pour l’accueil de tous ces « absents ». Marseille joue un rôle particulier en accueillant les rapatriés par voie maritime à partir d’Odessa, avec, parfois, des escales en Italie. Un centre est aménagé à cet effet, à proximité du port phocéen, chemin de la Madrague-ville.
La presse régionale rend compte de ces retours et de l’arrivée des navires à Marseille. Les prisonniers de guerre et les requis du STO sont les plus nombreux. Mais, au travers des témoignages repris par les articles de presse ou recueillis au centre de rapatriement, on commence à découvrir les horreurs de la déportation et des camps d’extermination, dont celui d’Auschwitz.

Auteur(s) : Robert Mencherini
Source(s) :

Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 77 W 60 ;

Robert Mencherini, La Libération et les années tricolores (1944-1947). Midi Rouge, ombres et lumières, tome 4, Paris, Syllepse, 2014 ;

Robert Mencherini, Les Bouches-du-Rhône dans la guerre 1939-1945, Clermont-Ferrand, De Borée, 2016 ;

Philippe Pawlak, Le retour des absents, Marseille, 1945, mémoire de maîtrise d’histoire, dir. Françoise Thébaud, Université d’Avignon et des pays de Vaucluse, 2001, 162 p.

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