"Le redémarrage du trafic maritime et des transports"

Après les destructions effectuées, en août 1944, par l’armée allemande, le port de Marseille est d’abord aménagé, de manière très sommaire, pour les besoins militaires, par les autorités américaines. Puis, progressivement, en 1945-1946, les équipements portuaires sont remis en état, les épaves renflouées et les quais et bassins de radoub sont réparés. Le trafic civil, indispensable pour l’alimentation de la population et les activités industrielles, reprend dès le début de l’année 1945 et augmente rapidement. Il retrouve, en 1948, son niveau d’avant-guerre, aussi bien pour les marchandises que pour les voyageurs.

Au début de l’année 1945, les moyens de transport routiers et ferroviaires sont dans un piètre état. Des réparations d’urgence sont effectuées sur les routes et ponts détruits ou endommagés par les Allemands, les sabotages, les bombardements, les combats, et la circulation des engins militaires. Mais de longs mois seront nécessaires pour la remise en état du réseau routier. Et les pénuries en pièces mécaniques, pneumatiques et carburant rendent difficiles pendant longtemps les transports à longue distance.

Le réseau ferroviaire, très endommagé, est l’objet d’une nouvelle « Bataille du Rail » qui mobilise les cheminots et les personnels des ateliers SNCF ou privés (comme ceux des Aciéries du Nord à Marseille). Le Rail bénéficie aussi d’apports américains en wagons et locomotives débarquées au port de Marseille. Le trafic ferroviaire augmente rapidement, principalement pour les voyageurs, surtout après le mois de mai 1945, avec le rapatriement des prisonniers et déportés et le retour des troupes. Le trafic des marchandises, essentiellement militaire jusqu’à cette date, devient ensuite civil.

Auteur(s) : Robert Mencherini

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